» profil. .Le§ dents sont petites, inégales ; lès ' sçabrpsi.tés externes
sont réduites „à de simples et »très-fines granulations.
... La dorsale et la caudale ont les lobes antérieurs pointus et en
^croissant; les rayons qui suivent sont’éloignés l’un de l’autre,
réunis par ünè membrane tellement mince qu’elle, se déchire plus
aisément que dans les autres espèces : si on n?v regardait pas-avec
attention, on pourrait croire aisément-que tes rayons sont séparés
'• et que cettef è.spèGe ayoisiü^ait' eeîlfisïtdtoHgenre suivant..
D. ISj'Af 2Q,dc.» | -
La caudale est profondément fourchue; les pèëtorales sont
pointües, mais de longueur ‘médîôGre. Le corps -est couvert dé
petites écaille&y on en aperçoit quelques- traces sur. le prédperculë
et l’opereule, mais- eqlles, de. cette dernière. régiSn sont caduques
et. excessivement minces. ,
Les- carènes latérales du corps sont très-petites , prèsquê efFaqées
• sür les cètés de la queue? elles ne contribuent donc en rien à la
dilatation et à la dépression de la queue.. Les carènes sont-elles-
mêmes côuvèrtès d’écailles semblables à celles du reste du^'édr^,
La eouleuF paraît avoir été çfim bleu1 foussatré .sur"lê' dds jÊÊrÊÎ'
le ventre, ainsi que les jo4ues,sont blancs, a
Nous possédons deuxexemplaires de cette espèce longs
de quinze à seize pouces; ils ont été pris, à File de l’Àspension
p à r MM. Quoy"et Gaimard pendant le rèlâche quy
a fait M. d’Ürville, enïi82g.
CHAPITRE J III.
'MM ScgmbrésoCés {Scombresox, Lacép.)
• C’est à Rondelet que l’on doit la connaissance du
poisson de^lei v'MétMtçrranéèàitCpièll^ü ^devenu plus tard,
mais^parvSuite'd’autres documansfournis.- à M. de Làcé-
pède, type d’un genre nomtn'é; ;Sconjbréso.ce> par cet
illustre gavant. La figure. de Rondelet est parfaitement
ÿeconpaissâble v et|p)n■'doit»is’étpnner qu’A rted j #et L in né
l ’aitefit/daissé 1 dans" F oub
ê /M*!4e-Larc^§Sp lùi-naême affëpé'sur le point d’imitei lé
silence .deéGé^^âutenrs ^ car il dit. .positivement qu’il n é
doit là c’ojittai^Sat?êeli*d e ice ^pjois^séîn qu’à la description
dé,îta41.1pe et au dçssin qiii lui- fin’entéênvoÿéSs’par Adrien
-Camper. J’ai* retrouvé.dans les papiers dé AL d e Lacépède
les pièces:.origmales...que léifils dû- célèbre anatomiste de
Groningue avait enyol^S^âu: continuateur dié BufFôn.
Les: -réflexions; qqi .préeèdéfit la description d’Adrien.
Camper sont vraiment'tresiremarquables; .elles montrent
les difficultés que les naturalistes épvouventrà. classer les
différens .êtres de là nature quand ils veulent sùivrë lés,
préceptes: des méthodes artificielles. Adr. Camper crut
que Rondelët seul avait «parlé de ce poisson. On ne peut
cependant douter !qtie Relon non aife aussi laissé uné
figure, mais -celle-fci' .esfi à la vérité fort incorrecte et
beaucoup! moins bonne qué ;celle de Rondelët. C’ést elle
pourtant qui a été- reproduite dans Aldrovande, dans
Gessner et dans .Willughby. Ces .auteurs, .ayant laissé de
côté Rond^Jet., nügn or aient paséthutëfois ces, travaux,
puisque Aldro'vande failg observer «que 'son poisson a le