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hiansy est même si défectueuse que l’auteur a' oublié la
nageoire dorsale. M. le prince de Canino, qui a; préféré le
nom d à naturaliste sicilien à celui que to u srfe --autres
zoologistes avaient accepté!de M. de Lacépède
faitement reconnu: cette inutile multiplication »d’espèces;
mais, ce savant zoologiste, xjoyant encore à l’identité
spécifique du poisson de la Méditerranée.: et det celui de
l’Océan,! a fait entrer danss aa?|iynonymie les citations _ de
Pennant et de Lacépède, qui ue.se. rapportent pas*cependant
aux individu des .mers d’Italie.
La figure de la Faune italienne est une des meilleure^
que l’on ait de ce poisson.J^ons en avons «iMsii ^tenné itne
figure dans l’Iconographie du Règne animal, pl, gB^iiv 1,
sous le nom de Scombresox saur us.
Je ne saurais signaler en lui de caraqtères eMédéufs/ort:anpa-
reas-, malgré l’étude minutieuse et ;CGmparaUve vguqjéJai faite i|pr
vingt-quatre individus; .tous cependant.me paraissenLavqir; les dents
plus fines que celles du scombrésoee de l’Ojçéan : j’appelle^ même
l’attention sur cette particularité; car'nou^"avons trouve cémme
différence extérieure“ à pêu près àppifl^M^fe .^trê le-mai^^eâu
eomùiun et le scomber pnèumüiophorus^que w dèrnîêr'aléè ^ ^ tâ
plus fines; mais nous avons à signaler une différènee'knatomiquë
fort curieuse, et qui est tout-à-fàit inverse de celle qui existe entre
le maquereau de l’Qcéan. et celui.de la Méditerranée. Tandis que Je
scombrésoee campérien, celui de l’Oééan, longue,Ves^jg nateî-'
toire, il n’en existe aucun vestige dans l’espèce deda.JVLéditerraxtéé,
du moins je n’ai pu en voir la trace dans cinq individus de différentes
tailles que j’ai ouverts dans le Eut de" reeh.érehéK cette
vessie, qüe j’ai trouvée si longue et si apparenté dabs notre
première espèce.
Quant aux pinnules, je lés vois ^extrêmement VaHàrbles' dans
nos différens individus: ainsi, ceux de Naples m’ont donné le plus
généralement cinq pinnules en haut et. six en bas; mais .j’en ai qui
CffiAPV VIII. SCOMBftÉSOCES. 353
' -ont. quatre-ïet ,sÿx ;" un antejP'six et six ; et enfin un a six et sept :
ceux de. Sardaigne ontsgjfeiq§t-,six; ou, six et sept; ceüx de Nice
avaient einq^sgntj ^çinqjjïSi-l^ $ix, §ix ; - et, six, ^sept : mais je n’ai
jamais compté r-’commè M. Ejsso', ùn nombre, égal en haut etten bas,
et seulement de cinq.(Àl! le prince cjè Canin-o^îcretrouye les mêmes
nombres * T-tiss^/ cjue je na^pË^lmséfrVê sûr nus’ individus
de-TVEi'Ismef’ qui m’ont êfflrt cifiq, ^ p tfe t^M 'f six. Là 'citation de
ces nombres ^OuVé^Wéè q’açl^oïfi j’ai' étudié c%PpoiSsons, afin de
‘^oütiaifredl® variatiô'ri's qu’ils péû’vètit *no.us offrir.
Nos plug'grands individus ^Bnt longs! ‘de treizb poncés^
ils’ 'p é t i l le rappOTté‘1 cfè ‘ Nâptlés p a rM .^ v ig n ÿ . Nou-s' en
d’autres de ' par M. Laurillard^ de Sardaigne“
jfâr M. Bonelli ; d e Messine, pafdYD Bibron. Nous
voyüns lesll|ëë*vswaft-c'er jusquà|ï'C»p?,tlè Bônne-Espé-
râheë.fN/çfus sëïi évow des- -individus** qui nous*'ont été
envd^ l' d e "cette pointe!a%strale de? l’Afrique par M. Julés
V erfoéhx!'^'‘r " m
l Çettf observation eft; ^ p ^ lm p ^ rta u te , car elle sert à
expliquer da .figure quëjfOn »trQuvg,:dans Barfoot ^\s4qüs le
nom de Balahow, poisson qii’iÈdit être peu commun sur
la cote*~de: Guinée. Il ne faut pâ#|d’ailleurs oublier que- ce
nom d‘è Balahovv e st celui des' fiémiramphes chez tous
noàféalon’si e f cëst là ce qui peut expliquer l’observation
qüe hè^’v^Wg^ïir- à" ajoutée àHa suitdde'Tindioation sur
forigihe de" â'ofi p loissOn, quand il dit Vjue :be'Balahow}
r a rê \u r la 'cote dA T riq u è ëw cpm m u n aux Antilles et
dans les mers américaines. D ailleurs, Barbot . avait sous
les yeux un individu donthk branches, dés deux mâchoires
^étaient séparées;,füïvant Içur longueur, ce qui lui a fait
croire que le pôissôn avait le bec divisé en fourche.- -
1. Co/lect. o f trànls and voyages, w l . 5,'pKü;§!$ p .- a ^ .
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