pêche abondante qu’il.prQcurp. Qn s’aperçGit ^de la diminution
des eaux par l’apparition d$s sommets iqegaqx de
certains rocher^, et Fon s’empresse d’endonner un éyifs
général par le, son d’une pioche : on yoit alors accourir
les hommes et les femmes de tous âges, munis d’un filet
attaché à, une longue perche. Qn _s(e hâte d’aqî&pt plus
que la pêche du lac,es,t défendue pendant tout le reste
de l’annpe; il faut donc profiter du déparj; .,de§Le?ux. Les
pêcheurs savent, par expérience, qu’qp retard^de qp^-
ques heures p e u tm a n q u e r la pêphe au^oqy dp& ou-
ycrturés par lesquelles Les eaux du l§e trouvent à s’écouler,
attendu que lespoissons.sqiit eux-mêmes entrainps par la
rapidité du courant de l’eau ^ qui s’engouffre ay.ee fracas
dans les entonnoirs par pu elle, gp perd. Presque tous leg
poissons #n| été.,entraînés quand il n’^ a plus que, deux
brasses, de profondeur.
Il n’est pas permis à toutpaysan camiqlais d’y
Chacune des, dixrhuit ouvertures du laç apparti^pt'à un
concessionnaire qui a. le droit d’y prendre du poisgop, p u
qui le vend a,plusieurs7 autres pê<^eUJS^qpi }§tt#ntphaciin
à leur tour le filet. Suivant la rétribution donnéje par le
pêçheur, le fermier cède Je, droit de tendre plusieurs fois
le filet. Quand tous les locataires de la pêche qnt fini,
toutes les personnes qui ge présentent peuvent indistincte-
ment fouiller le. peu d’eau qui reste et même la yasq, où
l’on prend encore quehpiùfojs des poiggons a§§§:| gros..
Des paysans se hasardent à descendre dans l’intérieur
des cavités, pOiW y çoptinuçr la pêçhe; mj5 s ils sont bientôt
forcés, de quitter, à cause c^es écrevisses et des sangsues
qui viennent attaquer les jambes nues des pêcheurs.
Parmi les poissons, du lac de Cirknitz, les* brochets
sont les plus nombreux ët lës plus gros ; Oii en prend,
béâüëoup du poids de quarante livres.*
On"rapporté qùë', verh le milieu du xvin siècle, le
lâë ndurriSshit un Brochët; devfenu si ifn p d san tp * sa
taille',*qu’oii'le remettait 'à<TeâU toütéé les fois 5q ù o n ’ lé
prenait; mais, quàndieà ©hartfeùx eurent acheté lé droit
dé‘ pêBhe d'ans lfe lac, dé doyen de 1 eèpéBtf' në trouva
plus gijfcb ’devant eux; et il fut SërvF sur la table dèà
religieux.1
f u g g attribuer âu Brochét une tîès-grande finèsse du
sens dé l’düïe, jë rappellerahléi leS oBSferVations rëeùeilfies
pii5 ‘BlbeH sur la facilité d’appriVdîsét ce pBisSdn, èt de
l’h ab itu ê f^ om m ë nos càrpês et autres ’’espérés "vd’ornement
diê%ns vivie¥§ ,y M'véüir éheMïfër; quand on l’appelle,
la hoùrriture qu’on Vêtit lui-ddnnër. On eitè^ëM-fe autres
un Bfdëftet qui avait *8té mis dans un dés * bassins du
Louvre^, dti temps de CHarleS» IX, et qui venait à la Voix
dé l’homme prendre la ptigtie qü’on lùi offrait. "
Cfrqtife j’ai dit plus haut, d’âprès M. Yareïl, montre quel
avantlgê dh; pétit liréV dé 'cti’ptiissôn dans l’aeertiissement,
des richesses i tirer d’un grand*étang bien empoissonne.
De bro’chbt ofîre cet ^iVailtage qu’il sé-dëvêlbppé bien
dans les èâtix ombragées ou froides; ëù lés oaipès^nè
prospèrèût pas Bien. Il est bon d’avoir du br'ochèt dans
un grand' étàng ëù il y a bèauëoup d’ables, et eh général
dë blanchailles, parce qü’il en détruit beaucoup;'mais il
ne faut pas h’ioire qu’il édit utile dè tenir beaucoup de
ce poisson destructeur dàhs tin ‘ttàng Où l’oit vëut élever
dés earpes pont en accroître lé profitdti propriétaire. Dè
1 . Noël dë là Mdrinierè ; Wpteh^fiïs.