l’ô's lingual, ët qui est conservé sur l'individu du Cabinet
du Roi, doùné par M. Rissb. Il dit à türt'que là langue
est lisse, que la dorsale est faîciforme. La figuré, jointe a
cette,description| est. mçdiocrey mais cependant recon-
naissable. C’est en étudiant Ce* même exemplaire que
M. Cuvier a établi le genre Stomias.
Cet illustre zoologiste a parfaitement saisi les càrâct’ères
d # è é singulier* poisson; il a reconnu les dents linguales
que M. Rïsso lui avait refuse; maislli â 1 ébhiplÂëiiiëht
oublié, comme son prédécesseur, le très-long balbillon.
J’ai peine à m’expliquer cet oubli; car M. Cuviera oèssine
lui-même la tète du stofiiîas avec les brancnefpl'e la
mâchoire inférieure écartées*, pour voir la formë4 Témar-
quable des dents.
M. Risso a repris le genre Stomias pour la sécôndè
édition1 de son Ichthyologië, en ne corrigeant-point
dans son texte* lés' erreurs de la première ^édition', et ëh
donnant uiie nouvelle figure du poisson, 'mais beaucoup
plus défectueuse que la premièrëjlgar la forme de la têtel
Celle des dents, des nageoires dolsale et anale ^W t tdut-
à-fait inexactes; le corps paraît couvert de largés écaillés
imbriquées a la manière des autres poissons,,et quoiqu’il
âïtncéttë f8!i fëpr®èntë la caudale fourchue-, s&n contopr
fet entièrement imaginaire : il' a d ailleurs oublié Wcore
le barbilioh^ Cetté’Écohde édition dèfôüvtâge de M. Rissb
e'st dé 1827. '
Au mbîs de NbVéïribre de cette même année, cVzélé
édlôgiSte envoyait a M. Ctiviér un dessin oûuçroqüis"colorîé
d’un'si)mias , sur lequel le barbillon était atërs observé ;ët
ÇHAP. IV./STOMÏAS. 2 7 ‘0
représenté avec exactitude, jusque dans les détails des
filamens de l’extrémitévtJe voiSjdanfcette lettre, conservée
avec soin par M. Cuvier; iquei^^tëur de llchthéologie de
Nice croyait toujours®à l’absençè .d u barbillon chez le
Stomias Boa, qudi caractérise par cette expression, man-
dibula im b e r b i pposée atu ca^etère mandibula barbata
d’un nouveau Stomias. Cette correspondahcejgÆxpliqiie
comment M.' Cuvier,,' persistant aussi dan^aJa, |cr$y|nce
que- le Stomias*Boa .manque ,de cirrhe sublingua^^a
nommé, dans la Jppnde, 'édition du sRègne âniinàl, un
Stomias barbatus# pjspèee pureipent nominale, et mal
^rletCTLsée!'* puisuuë ’le barbillon n’est p’as . attache sqüs
la symphyse d e ^ mjicnoire infé^gnre. On voit aussi par
là’gomment M.'XpvferKffiligieux |^ re n 4 rteJf|Chacun le
fruit; da^eg|OiuvEe2attribue.^|.M. R^§o la d^qn$verte des
deux poissons^D ailleurs,, pour »éditer' toute ,.espèe%^e
doute, je ne dois ^agjbmettre dîa jouter que M. R is# £
aussi. enVôyé ce dernier poiSsOti âu- Cabinef d it Roi|> et
il^eft; faéile de^ ë J|myaincrë';de l’id’ëntité5 spécifiquewd é
celui-ci-,Jet de celufecbmmuniqué en 1812.’“
^ J i p |tè^q%deùx auteurs, je ne. trouve ln rcg jn a Stomias
mentionné que dans'-lf Çaunq^’I|aliq; mais^c.è Stomias
barbatusfpstrR bien le .mênje.iqy-SfeqqlUii de M. RissA?, Je
lè-orois;. M. le prince,dé Çàndno!ianraitfi2àôr& dôspfcj^t^Igui#
u n individu-én mauvaïs^ëtat dè-conservation. On sait^en
effet; qu’il est ràfë de trouver’ entiéV^Oê^pfeassoUs délicats,
püisqiiè w f 1 habile zaô|Qgistel'às£u're qu’ils vivent dans des
grandes prpfonHéufô, dont ils he^sd^eht qtfa la süite ’.des
tempêtas, qui W yejettent sut la plage, | | p | lesj Scpp'eles
gÿdgll futr^s sahnQngÿfes* voisins 'dqjy^c^ire
à) l’identitéi spécifique de.s^poissons. de^deux auteurs.,ita