également en conclure que le. Vatp/r d’OppienV ,es.t. aussi
le syngnathe. Cette interprétation explique alors hëpithèt^
â’xSXswtis (sans mucosité) que quelques auteurs ont donné
comme un nom spécifique de poisson. Cet adjectif désigne
très-nëtterrtent et fort exactement la nature de la.4pqau
coriace osseuse des syngnathes,.et ne.,saurait;, être
pour les vorp,hies(J dont la peau est glisse, et tout autant
muqueuse, que. celle de la plupart des^poissons- Je vois
bien que Rondelet veut l’expliquer par la sécheresse jie
la chair de l’orphie; mais ujette interprétation me paraît
bien peu*naturelle. Pline2, n’a fait que^traduire littéralement^
Aristote’ en Oe qui touche .lp mode de frayer de&
Belone ou. des. Acus. '
Artedl a> çopié sans aucune sortq de critique les .citations
grecques d’après Rondelet ,,.pt 0sans çemgnter aux
sources .originales-, et.da plupart^4esMàn,t^rs*pjit^ensuite
pris leur érudition dans le Synonymie piscium^ C es t* une.
nouvelle, ^preuve de la légèreté avec.laquelle les déterminations
des noms oui nous sont venus, des autçjuf5, anciens
ont été faites, t '
Mais comme le n.om de ^Be l o n e ej>t, aujourd’hui adopté
d’une numière^précise., nojis q iele (changerons pas,’ après
avoir fait remarquer qu’il .n’aurait,pas dû être appliqué.»à
nos poissons.„
. Ü ’O r PHIE VULGAIRE.
'"-{Belone vulgâris, nob.). ‘
Tous les iehthyelqgiste&.ont jusqu’à présent -confondu
1. Opgi, lia i , j; JiXp I, Teis*i^s2,; p. i56, e tiiviIH%-.vers
2. Plu^Hw/. n a t., liv. IX, cfi. LI,..p.V|3.- r. j
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l’espècOf des^Ûtfés’ de l’Océan ■ aveè*>celle de la Méditerranée,
mais'le cafactère* important que: j*ai trouvé dàfas
la prësërfcb âés'‘^dents’) au ’.vomér* rend cette distinction
spécifique tout-à-fait nécessaire. Toutefois1 2 èn considérant
l’ensgùible du poisson et eh le comparant à toutes les
autres esp^es, on voit quêld1ées^cÉtrafetère n’a pas ' assez
d’impfortance' pO%r faire distinguerf*généiiquëment l’orphie
de daWlanchë dé<l’e ^ ^ è médij'érràMëfo#$^ Je reviendrai
toqt à 4 ?h©ù)rte’sur-Ce'sujVt^tVanl la déèéription dè^eéïte
‘secondl^éspétfè. Tt rés.ûlfèwdé^iette distinction que*'la
synonymie des deux Belone^êsû^Ésez^difficile à: étab lir'et
que l’on ne.'peint en quelquefcorte avoir d autre guide
que le Keu d’origine des individus’décrits par les auteûrs'.
Je dois'dbnVsupposéuque Rondelet,’Salviani, AJdrovande1
ont p arlje ’ d e n o tiéiSeCOn d^lesp èol^J&è h gûréMf) ri gin ale de
Gessner lui appartient’' égalemém-,néÛ^dR l’avaitqifeÇué de
Venise. Te reparlerai donc de hés^uteurs datas,le sécqnd
artic'l^’^ j arrive ainsi à Willughby^, qui a donné, d’après
Tÿfoïff quelqVé^ ^^cïvations^sur .liesôhce déçûtes., d’Mn-
glvetèrî;e, in même' temps'qu’il a bemf?OT|>‘ emprunté pour
spd texte à Rondelehèt à #a|yia^|f:et rqu’il a même cppié
la figure de^çe ^crnier.^Ain&i dqnefèet auteur n’e^t pas
eneoreî un d e - ceux que J é n doit»' citer iéomme-lparlant
exclusivement de l’espèce de EOcéànb- *
Bloch^et-M. dè Læépède, qui ‘dnt siMVi ' tout-1 -fait,
les érremens de l’ichtjtiÿolb^sïe de Berliiî, eUtass'ènt une
synonymie' 5non la|>ii^ complexe^ Càr ils [ajoutent aux
citations des auteurs pr,eqédehs^’celles que Marograve,
Valentin, Renard,, ]|?îeuhof et,Forshal leur fournissaient
1. Wi-lVfliy. cb. XIV. p figl |S
18.