On lit< dans la description publiée par les .ordres de
l’Académie royale des sciences' de Berlin, et' pan les soins
de M. Lichtenstein », que. ce rppisson fut pris*à l’hameçon
dans les lacs d ’e a u doiftcei* de la Nouvelle-^Ziélande.: Sa
ehair fut trouvée bonne par les matelots de la Résolution |
qui appelèrent cette espèce du nom de là truite,'; sans
doute : à cause- de sa forme et' dë sés Ia^iss^î4;î
•Forster l’a indiquée plutôt que dénommée- zoologiquement
dans là narration de son «ans
doute de renvoyer à la description détaillée qu’il en avait
prise sur les lieux.
Cette simple indication servit cependant à.Gmelin pour
établir d’après elle une espèce qu’il ajouta -au. genre Esoor
de Linné* II pie paraît toptefbjs probable qn’iLjçppfq^lit
la note .relative à no|re; galaxie, ayec-une, autre, prise, dans
le second volumei. de la relation de Forster., :A<,Cet pn(droit
çe cétébie * voyageur mentionne uttifs ^spèce toute, diffé-
rente de celle indiquée dans le .premier volume.^ile.jÇst
dupe île fort éloignée,, et elle est'Indiquée ‘partie noria
d’Æy.o# argent eus. Çette dénomination fut celle aapptée
par Gmelin, pour désigner, le poisson de ;laNouvelle-
Zélande j la d a tio n du S j^ te rm rmturoe Ite r
circa orbem, vol. Ler,k p. »i%)o répond^ en effet ^ notre
seule galaxie; il n’y avait- là qu’une simple transposition
de mots. M. de Lacépède^Sans autre guide que -Çimelin,
introduisit aussi ceïjEsêx argent eusàans la liste,.réduite
d’après ses principes, des* espèces»- de son genre. Ésoce.
Mais BlôCh, qui possédait ^cependant lcs^ dëscriptièns
1. J. R. Forstet, Descr. animal, curante Lichtenstein, p. , iß44-
2. A •voyage round tUe TVorld, jn-/{.0 Londres, t. Ij p-
CB AP» %WÊ .Gs&.LàXH-S*
originales j&bdétailléés+dieiFdrster,- fit dans, son Système
posthumë une p t l » c<»luëomf reppunne et isignalée par
Schneider pour-la plus-grande partie; mais..sur laquelle
il reste' encore des éclaircissements à donner.
Voici le peu de - mots de Forster . .au spjet de 1 Esooc
argenteus'". «Nos pêcheurs furenÆ^rès-heureux; ils prirent
„ troiiHcëhts livres ^pesant de mullets. et dautres poissons;
« puis il ajojite *en g partiçulqrly a sor£%icommon in
« the fF.est Indues., and therg called Teu poundexs (E so x
« argenteus n. a ). 11 ^Cette^courte indication montre que
Forstei^ avait parfaitement reconnu le poisson quil signale
sous ce* nom, ën le eomparanfe^ une êspèce très^voisine
des mërs des Antilles et des cotes du Brésil, et qui est,
àî-ipili que: l’autre, du genre que MI Cuvier a appelé
G lossodontç. La description manuscrite^ de -la Galaxie
est- faite sous le nom fort Caractéristique àEsox^ alepi-
dotus. La fig u re 'd é !la bibliothèque dé Banhs, dont
M. R. Brown a laissé p re n d '^ une' copie pour nôtre ouvrage,
est désignée, sous , le même nom. Rien ifeSt plus
clair. Bloch;3 cependant, é p r e n d la phriase ‘ ajàgnôstàque
de YEsâjc'argenteus dé Gmeliri, en y ajoutant des épith^tés
tiif^BS: évidemment ^ l a 'd e s ’Criptio'n de FOriStèt;. puis il
persiste à confondre avec le poisson de laNouvellerZélàndéî
celui décrit à Otaïti; il altètë même la description faite
♦ sur les lieux par *le compagnon de Cook, et^pour !Cpm-
plétër,là confusion, il applique la dénomination Vulgaire
d’un poisson américain à celui de la vNôuvelle-Zélande.
Schneider, en rectifiant une partie des erreurs commises
par Bloch, à CrU; devoir placer YEsox argenteus danS le
1-. $q $ $ !8S löc.eiu, t. II, p» àSa,