observé qu’il nage avee aisance par longs tmits ou jéts.,
qu’il s’arrête souvent près de la surface de l’eau, niais qu’il
aime aussi à se tenir immobile eu fond de; l’eau, sur le
sable ou la vase, qu’il quitte à la moindre peur en troublant
l’eau pour dérober, la direction de sa fuite. Le même
naturaliste a encore rencontré cette espèce sur les plages
vaseuses de la Delaware, ou elle recherche les endroits où
croissent le nymphoea advenu et le zizania aquatica.
Suivant M. Ord, ces petits poissons ont pour ennemi les
bécasses de ce pays, scolopax melanoléuea et scolopax
flavipes; mais, quand ces oiseaux ont mange trop de âès-
fundules, leur chair prend un gout»de poisson désagréable
qui gâte leur délicatesse généralement fort es limée;; < g ;
La ÿ m m m VENTRE béais c . :
(jFunduhis pisbuîentus, n. ; E so x p&ciiléntiis, Mitch. ) B
. M. Milbert nous a envoyédes eaux dopces de Pensyl-
vanie cinq de ces poissons, qui me paraissent d’une espèce
particulière :
Ils ont en effet le corps alongé, le museau plus étroit, la mâchoire
inférieure plus avancée, ha hauteur est cinq fois et demie
dans la longueur totale; la tête,-plus longue, û’y.e^t que quatre fois
et un quart; les yeux gros. et, saillants,;, le? .écailles $0, la; nuqueil
petites et, sans striçs; la- dorsale est ççmpge ç^frémqiitj basse de
l’arrière; la caudale a le bord droit. .
D, Ç,- 25^,P. 16 ; V. %
Le corps est olivâtre sur le dos, pâle sur les cÔte$ et blanc sous
le ventre; Les flancs- sont ^emé?;d.e petits points noir?-
Nos individus sont longs de trois pouces.
Je la regarde comme celle désignée par le D,r Mitçhill
soias le oorkàeLL'hite bellied killifish ou e^darpisculer^Êis1,
paTè^q^-ee-naturà'listE donne des' ribmbres qui sadcéri-
d e n tflÊw ^ ie n a fé ^ lè poisson quejjt^sous les'yèux, et
dont Te vçntéé; était(?çmfèremerrt bl%nfe‘,
r 1 ; Ce t! ' âyê'B'^a pit té ' d an^ lèV ëaux! ou le,
fliix ét l&.’rfeflui *djÉ$a mè'f^é^fônï sentir.
*iit^ -fa 4 ^ è î^û ë ^n è e ft ié t tc fè 'S t ir lâ ^ ^ p n y rn ie d u D .r Mitfc
k i l l d ' u ‘^ai^u'è' dé EÙdfjrâsttrl
lès rappîfd^*efàébia à^tâ^lif^hiîtrë ' imtre pcmsonj et 1 Tiy-
drargyra dvaphana de MÆétiieur, malgré què^cüOutéiir I
ne^donlü qug^uatré 'r a fù ^ à la mémbfânA;,b4anchioStège
d ^Q îi
;5t¥me^üh è ^ lrtu d g |^ ’ desérfptfoti :
~TLe eW p s / i^M b fo ^ ^ u i^ ^ S q u ^ ^ & d r ioe je ; la tê,te cunéi-1
"forme; lé rrâis^au alongé; laJiSâciïoue4 jnfê^ ;i,les ventrales’
uès-pfetites, iîfeêTCèl^àïï'milieu l’intervalleJ^pê'lanâîè et I
iS^A^pçct»raies j porte une dorsale -dudoüblé plus
' grande qué l’analé,' cette nàgetSire, eëlle du dJ6s et eeîlfes *de; la
poitrine sont arroiidies; la. caudale est tronquée., M. Lesueür n’a
compté' que quatre rayons à la membrabe' branchiqst^ge* >
B. 5*p‘.i3; A. 12 joïS'U'. 18; V-«6. .
Le 'àoa^est, de cottleiffl brune o liv â tr e^ ventre blanc; les c.èt-es
ont des- teintes hletfès délicates, qui laissent aü^ïronc-une sqçle de
transpaijerice, sur .laquelle se dessineM ssjze -bandes brunes irrégu-
■*' K^i^^'trârfs'Vefïalès, e onfluème^*Wrs le d’os; Les b^terculèâ dnt de
£ brllâtfts .’reflets j&urièlNlfc blèus ^%ës!ÿéii^%ont ârgéntés.
Ce po-iÿ^n dudâfc Saratcf^^st un manger deTïckt j les
pêbheurs dè l’État de* N^w^¥ork l’emploient kùssi comme
appât pour lès^grës poissbhs ‘ la taïïlè^st dëJ ciiiq polices.
1 . JMitchill, Fish qf. W e^ J a rk , j>.,44L- n. 4-