simple, replié plusieurs fois sur lui-même,Ipointvjje .coe-
cum; uu seul ovaire, rempli -d’oeui^is^® grès pour faire
supposer qu’ils sont vivipares. Ils së distinguent de tous les
genres delà famille dans laquelle je les pïacj^par labsençe
de ventrales. Les ^écailles présentent aussi dgs^earaotères
exceptionnels remarquables. Celles du desans de la tête,
des joues et de la partie antérieure, ou de la-.régio'n pectorale
du tronc, sont de,grands-boucliers'cornés, très-durs,
granuleux, quelquefois imbriqués avec irrégularité, quelquefois
placés près l’un -de. l’autre s^ns se recouvrir ni mème
re toucher. Ceat sur l’arrière de l'abdomen et surtout vers,
la queue que se trouvent des écailles imbriquées, et 'à
stries .concentriques,, semblables , en tpus points à; celles
des autres .cyprinoïdes. Les boucliers du tronc sont assez
souvent réunis, de manière: à Jaisser.de grands et longs, es-
paces nus. sur les côtés du. dos, sur les flancs^.mais, «es
espaces nus varient dans, les différentes espèces:et même
splon les individus. Toutes ces espècéskmt la portion infé-
rieure .de l’abdomen constamment nuC’fet sans écailles. La
peau du ventre est lisse, luisante et couverte d’un pigment
argenté, semblable à ,duOnat métallique. Ce> son* les. par-
ticularites les plus saillantes de ces poissons., qui avivent
dans, le, grand lac Titicaca et Autres lacs d e là Cordillère
des^ Andes, du Pérou e t de* la Bolivie, entre le 14.°: et
19. degré de latitude australe, par ^goo à 4200 mètres
au-dessus du niveau de la« mer.
Dès que. M. Pentland, alors Consul Général d’Angleterre
dans la Bolivie* et qui « a i t toute^ l’importance do faire
connaître aux zoologis tes les ppissons de ces eaux douces,
les eut rapportés, je me hâtai de donner à l’Académie des
sciences une courte notice sur ces . précieux poissons, et
je leS-indiquai! sous le nom d ’Crestias?1, voulant rappeler
par cette dénomination quei <3e|<ppisst>iîà habitdnt* les hautes
montagnes^-Sè^Amériquei/^Ce^notë^ furent*recueillies par
les-journaux sfeteutifiques d’alérs:9' Je pensais que ces Ores-
tia&%étaient tout-à-fait iilbonnus aux naturalistes'd’Europe.
Il est «vrai qu’aucun auteur n’en a," fait -encore mention
dans un ouvragé'sur MithyOÏégi«, ou dans un mémoire
écrit 'përàr eu faire connaître l’KiStoiter Mass j5ai retrouvée
dans les'dessins de p ë f^ ila que M. Adrien de Jussieu a'
eu la bonté de nie communiquer^ la figure de deux de
nosVe‘|pèéiâS$ l’un ë^lc elle du BogâiUaf et l'airtrey celle dix
Cdraàhe:IlS^Ontjiêée'iaits par son grand-oncle,' Joseph-de-
Jusÿi'feu, qui avadfségaléiUent ehbnu le Gapiian &e:rSamta^Fé
de Bégota% publié 'en i% 5 .;par M. de Humboldt sÉâ-
: lë* nbm' àEfémophilus. $
C^srlUroïdè’, quoi^u'è^âtls€dfé^tte^'ons moins élevée^
vit aussi dans les riviëtès 'alpines de là Cordillère de l’Amérique
du iüJÉffl ‘est dans la famille des siluroïdfesfun représentant
dés Ofeèàliàs parmi ' nos .cyprinoïdes^ Car tous
deux sou* |ap 0 desë*fe
-Les des5;ms') de M. Joseph de Jussieu ne ‘Sont accompagnés
jd’aucune rrOt.eç-ils sont les seuls dôcuffrens que j’ai
pu me procurer sur des poissons remarquables, pat leurs
caractères zoologiques-et parle s lieux qu’ils habitent.-La
taille qu’ils atteignent est aufdèssùs de la dernière petitesse,,
sans êtrèi'cependant coiîsiâférable;.
.;.s®Ous devons de grands remercimenS à M. Pentland
devoir;endchi notre Ouvrage d’espèces aussi rares, aussi
1. odW/a;, nymphe 3es mùntagrùss.
2. Voyez Institué t. VU, i83'9^ 'p. 118. %