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bec droit, tandis que Rondçlqt!a un -peu redresse celui
qu’il a fait dessiner / e t qué^Belon l?a aU Contraire» courbé
par en bas. Gessner su demande \A cüs altéra minor
de Belon nest pas le même que le Saùrus de Bondelet;
il ên fonde d’affinité dans lés pinnules Caudales,! mais, en
le regardant comme distinct. On voij. donc, par cet expose,
que les trois - grands ieliêhyologis tes du seizième siècle
avaient connu lé. Scombréèdéë et en avaient - laissé» des
figures de valeur différente, quant .à leur exactitude.
Cependant M. de Lacépède akrait bieri pu ' ne pas
attendre d'a communication de Cànîper pour. connaître
ce singulier Lupioïde-; car - Pennant :.en‘vdonna*,4 dnus.!son
Voyage en Écosse', u n e figure reconnaissable .sans êitÿè
très-exacteÿ et qu’il a reproduite dans la Zoologie britannique.
On ne doit pas .s’étonner de trouver leîscômbrésoce
figuré ïkafe dès - icbthyeJogistes anglais, _ de l’aveu
tous, l’espèce-ttest pas trè s-ta re ‘dans quelques-unes de
leurs, baies. v
dlEes: poissent qui appartiennent genre-sont remarquables
par un ensemble de. Caractères -qui*-paraît emprunté
à plusieurs antres genres: de fâmdllesifor.C differentes!
A n’examiner que fensemble général des»formes, on pourrait
dire qué les Scombrésojçés sont, des .Orphies depuis
la jtête jusqu’au dernier rayon de leurs'’nageoires dorsale
et anale, auxquelles en àuraif ajoute r a caudale d ’un
maquereau. On trouverait çncore des. caractères empruntés
à un troisième genre eii examinant les branchies*, qui,
par la disposition et la grandeur des*- ratelures p,ectinées
et par la. largeur de l’ouverture des ouïes, ressemblent
beaucoup à l’appareil branchial d’un Hareng ou d’une.
Alose. Il faut même ‘que l’on saisisse une certaine ressëmcHAp,
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bfoncegénérale eyrtrede Hareng et le Scombrésocp)puisque
les Anglais* donnent à1, celui-ci pour l’une des> dénominations
vdlga.ir.es, le, nom de- 'MgfptianI Herring. Mais en
étudiantUn dëtaibchacunedéparties/ l’on voit cependant
qué liés ont cLes- G%r.ac^èresî|s,'bpres qui les»*, font distinguer
de «Celles qu’omdfeuf -compare dans les autres poissons..
L e ’ blf<& des fSfebmbRës-ôè^i^est 4@ïistitué p^r le prolongement
des deux intermaxillaires/îét p;ar lalopgement des
branches de la mâchoire iûfèrieure, qui dépassé!€ouj0urs
la supérieure': «cess ®s|?.s>©n;tf juxtaposés plutôt quereom-
plétement.réunis / aufesipést-il pafS .-rare idévOp’ des exemplaires
| chezdfe&quéls, *'tee§ parties/'4pnt^eparees>.,lune. de
l ’autre s u r t o u t ap r ès ■ un e ( raa-c ë'râ tip n plus o u moinscon-
tinui^^ans. 4’alé®plr,îCe: bec e s t‘-sr grêle et-si^ délicat" quil
se piëfcrme,facilement.-Bans- les individus bien\c@pservés
je lgi t ouj 6 ufe>'Vu d roit ©u tr èâ^l Ig ër e nà en t - r e d ré o us
en possédons vrr qùbd’a^’.teleyéj/à^ peu près »autant que
.rplavftst indiqké'Snrd^àeâsîUiï de’»Camper, mais» »je' n en ëi
jamais-vu q u i ahstit le bec.Uôurbé wedi* teibiÿsyiâ la manière
celui »représenté’ par Belern Ce qui me fait dire .que
une ^ fo rm a tio n , cVst que jen ai^sfgialé’une*tout-
à-fait semblàbM^ d ern iè re | daûsŸ un, individu de
l’espècê plê^eforae truncata. •
»*. Les-'d^Xé^sont d’une fibesse» ©xtrêmer/et#suï un seul
rang/il n’ÿ»en a.point au palais ni sur ladahgtfé. La dorsale
et l’ânale*4Sont-Vsëculées sur. l’arrièreidu *êArps)■1 opposées
lune à>d’autre èt^snivies^de petites pinnules, dont le
nombre varié suivant* lés^esp^cbs.1 De chaque e4te‘ du
Ventre il existe use. G a^d^^^^ùséi^5S(Élèble ໫celle
desdôïphies, mais^ui S ffâc é près de l’anà|e^ét'ne s’élève
jamais sur la queue. LeÆanâl intestinal de cês,'animaux