«gulière; le mâle et la femelle? nagent feasémble siir deux
«lignes parallèles ; la femelle toujours en^defcsus, le mâle
« en dessous. Ils aoùservent^êntie^ux une distan*icQnstaHnT
« ment uniforme, et uupaTallélisme parfait;' La femelle
« ne fait pas un mouvement, soit de côté ,lso.it vers le fond,
«qui ne soit à l’instant imité par le m â l e . '
Je suppôse^üé^eApbissenr sonfcdes poseilies, parce que
MsGuviêr m’a laissé parmi des dessins* copiés d'un grand
recueil manuscrit mexicain-, deux figuipes-repïésentant une
pcecilie et peut-être djeméce de don Alzatey *et qüî, sans
aucun dou te , s o nt aussi vivipares. Les: caractères spécifiques
ne sont "p ar assez nets pour établir aussi, ^d’après
elles, une espèce ^zOologique : on*neipeut en tirer que des
conjectures très-proches de la vérité.
Le même recueil contenait aussi le dessin dum poisson
voisin de eés genres, long de six- àiseptqpouces^ à^caudâlë
arrondie, à 'ihâchoire inférieure saillante, à pectorales etA
ventrales«de moyenne grandeur ét qu’on a nommé cjprinus
viwparusJ(j£&t encore un poisson inconnu»
J’ai d ^ à dit que mon travail sur ces .genres avait- pour
premier point de départ le désir >de déterminer 1-espèee
représentéè dans; un dessin4 fait* à Santa - Fé » de Bogota
par M. de Humboldt. Jesépaaeiaujourd’hui le Guapucha
des poecilies, et je* donne à? «oii article les; raisoùs qui
me le font considérer comme d’un genre différent; Dans
cette monographie des pie ciliés je 'n e faisais connaître,
d’après nature, que deux espèces^aujourd’hui je porte à
sept le nombre de celles décrites; d’après nature.-Loutes,
ainsi que les autres prisesdans:les‘aut©uis^sont américaines,
et elles me paraissent apparteniiy pour la plupart, à l’Amé-*
ri que équinoxiale.
Les caractères' de ce genre consistent dans la forme
particulière des mâchoires déprimées, horizontales et pro-
tractiîes, formées en*haut par les intermaxillaires seuls; ils
portent, ainsi que la mâchoire inferieure, une bande composée
d’une rangée extérieure de dents mobiles et crochues,,
et- d’une seconde bandelette de dents en velours;
le palais est lisse, mince,:mou et charnu; les pharyngiens
ont des1'dents* en .crochets sur plusieurs rangs; la mem-
brane branchiostège est soutenue par cinq rayons; les
intestins sont lorigs 'et simples; la vessie aérienne unique.
Toutès les poecilies paraissfent vivipares.
L a Poecilie de Surinam.
(Ptiecilih. Surinaménsis, nob.)
Je commence la description des espèces de ce gençp par
celle que ;j»ar nommée autrefois Poecilia Surinaménsis-1
A l’époque de la première mention de ce poisson, je me
demandais Ai l’espèce était réellement distincte du poeci^
lia vivipara de Bloch. Je n’avais alors que les individus
rapportés par Levaillant, et en assez médiocre état de
^nsaî.vatîon, pour craindre de -n’en pas bien saisir les
caractères. Aujourd’hui que le Cabinet du Roi possède
un .grand nombre de ces poissons de toutes grandeurs,
et aussi bien conservés que s’ils sortaient de l’eau, il ne
peut plus y avoir de doute sur la nature de cette espèce;
elle est d’aiUeuts mieux établie depuis que M. Duvernoy
a fa it Connaître plusieurs traits importais de son organisatio
n ^ . de,son, développement.
1. -apiM comparée, t. II,'p. i58,
pi.