estimé pendant l’hiver dans l’État de New-York. Cet auteur
croit que" l’espèce est commune dans les États de l’ést et
du centre de la république de l’Amérique du nord, et
qu’on la trouve aussi dans l’Ohiç’y mais il ne pense , pas
quelle gagne les grands lacs des contrées septentrionales.
Il a regardé le brochet du lac l^^pfpga., décrit par
M. Lesueur sous le nom diesox niger> crpmme une variété
de cet esoac reticulatus. Dans mon opinion, il faut rapporter
à un autre ésoce- cette espèce nominale,j ainsi
qu’on va le voir damL’articfensuivant :
J’observe encore que M. Defcay * a cra çJev°ir Considérer
j comme pouvant être une variété d e ,cotte espèce,
celle que le docteur Mitchill séproposait demoAmer, 0$ox
tredeçim radiatuSj ou the fédération vike. parée cni’il
n’aurait cru y trouver que treize -rayons à;l’and||fcamme
à la-dorsale. Je suivrai lavis de M. Dekay, pârcjfque- je
compte plus sur l’éxactitudg de ' ce naturaliste! que §.ur
celle de Mitchill.
L e B r o c b e t | : a m é r ic a in .
(Ékobt? àifiëriccthtts, Lacép.j ÊÊsçèè- rÏÏgèi*, Besueur.’* )^ ^
Notre zélé compatriote a encore envoyé une^trgisfèoee
espèce, qu’il a cru nouvelle. E lle ,avait été déjà indiqué^
par Schoepf, vue par M. Bosc, et nommée par M. dqjLar;
cépède.
Ce brochet a l’opercule et le .sous- opercule écailleux comme le
précédent, mais la dorsale et l’anale ont beaucoup moins défrayons.
1. Dekaj, Faim. Neve-Yçrk, t. III, p. 225-.;
2. Journal des sc. nat. P h il., 1. 1 , p. 4*5*:
G H AP. I. BROCHETS.
D. 1S;: A. 11.
; Outre cette''différence* dai#le nombre des rayons, il en existe
ericore^ûné àiitre dans les' écailles. J’en compte le même nombre
de rangées qu’à notre brochet; mais eelles-ci ont une carène longi-
| tudinale, .ce qui, fonüe *^&uze, à quinze séries de lignes relevées
qui caractérisent bien jcette espèce; les écailles du ventre sont lisses.
Les jpulèüïs diff&ent aussi; car le dos est noir ou d’un vert-
' bouteille tellement foncé,’ qu’il parait de la première teinte; des
traûfsVerticaux en grand nombre, descendent'sur la couleur pale
’ ou’ bMnchê des coté’s' et du ventre, et dessinent des rayures qui
donnent à ce poisson un aspéct tout différent de celui du brochet
'• réticulé. Il a aussi le .trait noir isous loeil.
Ce poispph vièiit du lac Sàrratoga. M. Lesueur en a
rétrouvé ^ ’autres à Franklin-Mine, dans 1 État de New-
JerseÿV^C» ‘ -, t *• . / | * k \
L mdividtf ! ekfpë tit ; il M que sept, pouces et demi.
Noüsfen avons réçû trois autres de même taille par M.
MîlBeit. • * ^jjt y •
J ’arkout lieu de croire que * sous les yeux 1 espèce
indiquée par Schoepf1 2, 'tomme notre brochet, et dont
Gmelin fit la variété /3 de Yesox lucius.
Lâcépède la homme Broclmt. américain, E so x ameri-
canus. Je m’étonné que ce célmîre ichthyologiste nait pas
fait * usage d’une description,' accompagnée d’un dessin
fort reconnaissable, que M. Bosc lui avait confiée; car
je fai retrouvée dans les papiers que je dois à son amitié.
Voici les nombres indiqués par M. Bosc.
B. 13; D. 12; A. 12; C. 20; É. 13; V. 8.
Ils se rapprochent beaucoup de feeux que nous avons-comptés.
1. Schoepf, Naturf., tom. a o ,’p. 26.