Un autre caractère, des plus singuliers consiste dans la
coïoration verte des os, .non-seulement dea^deux orpftîes
des cotes h d’Europp, mais , duI plus grantT nombre des
espèces de ce genre : ainsi nous voyons que-cette remarque
Yté déjà faite par Willugbby* mais -postérieurement
par Renard, par Russel,,et cette observation a é tc o p ro duite
par Blpcb,<par Lacépèdeet p a r d ’autresnatùralistes.
^ais^ les deux auteurs que ,je. viens de tâter .oiiMrépété
en même temps une-iassertion erroné© qûe Bloëh a.,prise
sans doute dans Willughby, sansrd ire#à quelle source il la
puisait et qu’il altérait en y. ajoutant. En effet, le sapant
ichthyologiste anglaises’exprime ainsi^jlpina, dorsi vvhidis
sahem a -coctione. Çet£ianatomiste, .n’avajû donc, observé
la couleur, veyte dqsÎTqs4 que sur, des poissons;,,cuits$kt
sans.rechercher s’ils étaient de même,.couleur sur des
poissons frais.„Cest .làde -sens de l’adyerbe saltem. Bloch
dit d’une manière plus positive, que tg§ute l’épine„du d© S ,
les, côtes etJps«arêtes prennentr*qette couleur lorsqu’on
les cuit „ou qu’omies fume^ il rjéfutj%.fpa^jg|tt|^expression
géuCTa|c.,-une^assertion t^-inexacte de .Yalmont de-Bo-
marp*tq|UÿMait dit qu’une seule entre toutes‘les.vertèbres
devenait yer^e
M. de Laçépède, en^^oontant re fa it', qpaïjflli parfhélér.
gance.de,.sa plume,.y.ajoute encore quelque choset,%cette
erreur. Lorsque, dit^iL*.ces.côtes ces vertèbres .sont
exposées à^ une'chakur très-forte;, elles deviennent ventes.
Linné, semble attribuer scette couleur à la. phosphorescence
: ossa noçtulupent viridia. ^Le^it^est^queda couleur
est tout - à - rait inherente aux^qsÿ. que d’après des
expériences que J ’ai faites,, elle est plus, intense .avant.la
cuisson qu’après». Cett^remarquable colora tion. n e&t pas.
d’ailleurs un phénomène -dfôïé parmi les poissons, car
elle a été-observée dans d’autres espèceYdè ^géhres très-
différens. M. de LaCëpëdç’ 'citêÉës Blennies^ef nos lecteurs
ont pu* remarquer que j’ai* signalé la coüleur Vértê
et très-foncéêKqui" tëint les os' de* toutes, lés^espèces de
Cheiliné?l'||
■ $ *Ees -üaôttft 1rès*n£pânduëâ sür la surface
de la tei*re. N‘oi# efr*eOhnaissons danlt nôtre Océan septentrional
e t dans la Médfîërràïréël^L’Atl'antique en nôïïrrity
sfoit sur la» côté^d’Afnqùê^'soif^OT^^l’fè Étâtà-Ufnis
so-itjdaris la mer desr Antilles e t dû Brésil.^Les" mers' dé.
bbldë^ont dahs' 'lèurs divers parage^jusque vërs les tèires
aüstralerpdès -osp^ees* non S moins' vaméesf ï Celles-cPrfous
offrant même *Oèt habitat Ifêffiarquaiole, quelles' vivent
dans® les^eaux douces de la presqu’ilc^d^Pl’Indey^h mêmê-
temps quelle?’sont datas lêl^èsfe'marines qui baignentws
côtes.4 Déj'àvR'üSse^et ’ Bubhltnàri: avaient consigné^ccettê
Observation,*que- Mi Dussumieria^rëêèmmént confirmée.
Yoilà 'donc de-nouveaux poissons4 à|*îhscrire dslns le "car-
talogüe de ëéuX qui, hàbîtahtf1cësVdet&‘ n a tu re è ^ ’eau
différentes,' servent à dérriOntrêP que la' distinction’entre
les poissons marins^ t les poissons ’d^au douce est ‘aiisfei
arbitraire que nelle que l’on' $^êss®ÿée‘de faire entre les
mollusques^oudes^'coquilleS^proteètridés du ’'corps' mou
et»ff élicat de» cesanimaux qui vivent-daiiHHès différentes
eaux.4
En rédigeant Ihistoire deê pdisSèîis de la» famille des
Brochets1 que ijëh composé;, on le. Vcdt^un peu aûtrèment
qhe # 1. Cuvier,* je me suis demandé si je ne* ferais pas bien
de réunir en ünë^famille particulière les genrèfe Bëlone
scombFresôJc %t Hemiramphüs, et de suivre en quelque