SUPPLÉMENT
AU TOME XY.
lie s T richomyctères.
( Tmchomjcterus, nob.) ;
Lorsque fai rédigé,pour le recueil des observations de
zoologie de M. de Humboldt une nouvëïïe description
de l’Ërémophile, j’ai tracé à la fin e t dans quelques mots
une description sommaire d’un~ genre de poissons vivant
dans les eaux douces des plaines les plus basses de FAmé—
rique, au niveau de l’Océan sur les côtes du Brésil. J’ai
appelé l’espeeé. unique que je connaissais alors"Thrycho-
mycterus nigricans; elle provenait des savantes collections
faitës~par notre eonfièrBrM. Auguste Sain,t^Silaire. Depuis
è f premier essai,- M. Gay, botaniste fort'instiMü ©t^rièn
moins zélé zoologiste, a bien'voulu mfet, communiquer .les
dessins et les poissons originaux de ^ tmisqâu tresj|espèoes
nouvelles du mêine genre, mais un peu plus'australes;, èt
qui ont, été prises, par ce , naturaliste dans les eaux douces
des environs de Santiago du Chili., ojg
Je reconnus par l’étudfe de plusieurs espècesdesee genre
lg valeur des caractères que j?avais indiqués dans ma 'première
note j tjft me confirmai dams l’opinion qu’il ^devait
être placé auprès de VJEremophilus, tellement que je persiste
à les appeler -encore des Érémopliiles n riagëbires
ventraleS| j’avais aussi à,.cette époque "cru qu§f^eg poissons
devaient ;ê tre placés dans la fa mille des Siluroïde&r. g
Cependant, après avoir réfléchi sur leur forme générale
et sur l’absence de la nageoire adipeuse dans des poissons
qui doiventqprendre placé auprès deS“Hétérobranches et
des ^lalaptéruresrsi on en fait-d,es<sliluroides,’ des doutes
se sont élevés "dkns m o # esprit, -j’ai cru mieux faire en
examinant si'ces..poissons1 ne “devaient pas prendre rang à
côté des .L o c h e s €obitis^^,e&tx là ,ee - qui m’a' empêché
de publier la description <Te deux,’ genres à la suite
des SiluroïdëSîl Aujourd’hui-, que^e^^ieW^de publier la
nombreuse série dessesp.èqgs - àe.Hpobitis' à. la. tête- de||ee
volume, que j’ai pu étudier afe^cMétail l’organisation des
Loches, et que m,ès idée.s’s ô n t l f î p M s s u r la valeur
des.-cafactère^>dê. -toe,genre ,’»feMlM@site plus à1 considérer
deqiouvjéâu le Xrichomyctère et fËr ém o p h ifo;je o m m e des
Silui|®‘M;ê^, mais*-qui établiront un nouveau|||en entre
cette famille et Ileellefidc^^Cyprinoïde^ de me .fondé, pour
établir „de, rapprochement, sur l’impqrtgnçnj que l’on doit
d o n n e r^ l’absence d e s o us - op ercules, caractère qui se
maintient malgr,étJailoi d’unité dp composition dans toutes-
les ,espè|i|s de Silurôidpp, sous quelque fprme que la
nature^nous les m o ni r e./ Labs en g a deT ngjied||^adipeuse
ne peut pas avoir la même valeur, pqisquq nous la vpyons
manquer,, dèëilçs prémices, »esp^es^dcSiluroïd es. Le
d éfaut de ^ventrales, ! chez. l’hémophile . n^$pt££ plus de
.valeur pour fixer la place dans les* familles naturelles
parmi.les-Sièuroïdes, que l’absence et£ees^mêmes nageoires
ne,peut euiâvôir dans celle des S;cqmi>res,’ dtesBlennies,
des- Salmpnes eËdes Gyprins. .,tLës Trichomyctères, sont
voisins des Malaptérurés , ainsi que le défo'onlre la-, forme
générale de leur corps, la (fép^esiion de[J,a l’amincissement
du museau| et la^ forme:, dé. leur, crâne - mais
ils s’en distinguent à.J’extétfeur par la présence d’une «nageoire
dorsale insérée sur le milieu du dos, par l’absence
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