son angle5 qui est armé d’épines, au nombre de six à huit, assez
fortes, recourbées en dessous-: »je n’ai pas pu compter les rayons
de la membrane branchiostège. Êes pectorales.sont aussi comme
attachées en dessous, et s’écartent sur les côtés de la poitrine,
quand elles ouvrent l’éventail de leurs rayons, jà la maniéré des
nageoires des callyonymes. Les ventrales, extrêmement petites,
sont rejetées au dernier tiers du tronc ; la dorsale est trapézoïdal^
et plus reculée que les ventrales. L’anale répond aux derniers
rayons de la dorsale; la caudale est petite et tronquée.
d. 8; a. m m m m - e-
Je ne vois aucune tracé d’écàilïes sur la peau, qui est mouchetée,
et ressemble tôut-à-faït àfcelle de ndtrè loche tranche. '
La longueur de nos exemplaires* est de deux pouce»
neuf lignes.
Je sais que cette description est incomplète, mais
teille qu’elle est, on y trouve la preuvjf que ce pôis|pn
né~rentre dans aucun des genres connus* Sa dqrsale, plus
avancé© que l’a n a le ,.C iç p e n d a n t plus'en arrière .quegles
ventrales. Gomme elle est trèS-reculéê-Sur le doss, je me. suis
déterminé à placer les Vandellies provisoirement à la suite
de mes lucioïdes incertains.
Ces petits poissons avaient été tffMKAMN y; a fort longtemps,
à M. de Lacépède par M. Vandelli, professeur
d’histoire naturelle à Lisbonne, en 1808. Ils étaient m|lés
aux loricaires et aux hypostomes, dont nous avons parlé
en traitant des siluroïdes^ I
v? CHAPITRE M j p
Des O rphies {B elone, C u v .}
Lgs nombreuses ^espèces qui “sôrit aujourd’hui réunies
dansilfe genre Orphie^(2?e/ôrte)^ ont'toutes été confondues
par les naturaliste! antérieurs à M. Cuvier en une seule,
qui avait 'relçu#dans lês catalogues“''systématique! îd nom
^ E s o ^ Bèlofte. Si cë&ichthyologfstesavaiênV cependant
coiftparé entré^elles les différente^citations qu’ils mettaient
à "la SiËté l’tine d û l ’âutre cdmmeWÿnonymie d’un meme
êtré, ils auraient dû éfre frappés des différences “nom-
bré'usef et générales que“ presëntènt les' fib re s o u ’les
détails 3 |< descriptions que leur avaient laissés leurs de-
vanciers. Ces différences auraientiparu bien plus* grande!
encore,. siiJ|s,ayaient comparéeeritre eux les^individus de
paysdifférens^ou si même,;s.ans quitterjes côtes d’Burope,
il» avaient étudié avec détail les différens traits de fbrga-
nisatioe dé ces* animaux. Pour nous qui avons le bonheur
d’avoir-à notre disposition la plus riche Collection ich-
thyôl©gi<|ùe du monde, notas'avons recdnntf unhombré;
considérable d’espècés nouilles*, et' la plupart d e . celles
quevhos^prédéc^ssë'urs avaient prises dans les livres pour
les:.confondre ensemble:
C’est: à' M. Cu jier que^l’ôiPdoitr fétablisslment dëf cë
genre dès la première5 édition. du Règne animal : il l’a
parfaitement g caractérisé en reconnaissant que les inter-
maxillaires forment tout le #& d de la mâchoire supérieure,
qui se prolonge, ainsi que l’inférieure', en un longinijfeèauj
que l’une e t l’autre est garnie de petites" dents\Four être
plus exact, il faut1 a jo u te rq u e cès dents sont sur
une
, 18. i • ' ; 37