De même quelles cyprins, le bréchet ne se porte pas'
vers les ' latitudes sêptentrionales aussi h a u tq u e les saumons.
Ainsi, ni Fabrieiüis, ni Mohr, ni Faberne le citent
pas dans leur Faunes du Groenland ou de ^Islande.
Il nest pas non plus mentionné, par Low, dans! gai Faune
des Oçcadesj mais déjà Linné l’a compté dans le' Fauna
suecica1, et il le donne cqmme un des poiésens abondans
des lacs ou des fleuves de la Laponie* M. Nilsson2 fait
observer que ce poisson n’habité pas les eâux alpines de
la Scandinavie j qu’il est plus abondant sur
taies que sur les rives occidentales de la péninsule ; qu’on
le voit de même dans quelques golfes de la Baltiqüe ;f(mais
que jamais il n’entre dans la mer qui baigne nies 1 côtes
occidentales; M. Ekstrôm3 V décrit également le<br-0jshet
comme un des poissons du Morkô, et il nétfait que -reproduire
lès observations de’ ses prédécesseurs. .Le même
zoologiste en a publié une bonne et élégante figure dans
l’IIistoire des Poissons Scandinaves 4 5 faite avec'-M.# Fries.
Millier â aussi mentionné Je br.oéhet dans le Fauna danica. §
Dans le catalogue que S. M. le lloi de Danemarck avait
envoyé à M. Cuvier, et qui est déjà cité -sir souvent dans
cet ouvrage, je vois reproduire l’observation quelle:shre-
chet a été rencontré^ mais rarement,!dans les eaux marines/
Il ne faut pas oublier,* à coté, de cette, citation-,tde,5
répéter que les? eaux de la mer Baltique sont moins.salées
que celles de l’Océan. On dit aussi qu’on a remarqué* dans:
1. Faun, suec.', p.M,i4, n,°-3o4.
2. Ichth. Scand., p. 3.6.
3. Fisch, von Mörk., p. 78. ^
4. Scand. fiskor, liv. II, p. 4g, pl. id.
5. Prod.,'faun.'Dan., p. 40j 9i°‘4 19*
le nord delFÉco'sse que le Brochet existe dans tous'lest
lacs qui communiquent aivec’Aa mer orientale. Ils y sont
en moins igrande quantité que dans ceux de la eôte occi^-
dentale qui regarde les Hébridesi Les différens naturalistes
de l’Allemagne septentÿ%)nàle’ citént 'aussi notre poisson.
Wulff1 et'.Siêmsen2'l’on tsignalé dans leurs Opuscules sur
les*p*6is4@nskde laiErusse et du Mecklénbourg; mais avec
moins de détafeque Bloch.
Les auteurs qui ont écrit etftSùissei, tels que MM. Hartmann*
^ pour les pütsscks dd «toute l’Helvétie^ J urine,4
pour ceux du lac detHGeuève>'^Pfeiinrng^pour ceux’du
lac de* Go.nstancé^.merltionnent'Jèibrqe’Hèt et ses fi'àbitudes
vorlces^Il ésfc aussi inscrit«'d'éns l’IcKthy>olo|ie hongroise
de M.dMsîmger 6>:• l’espèfcêc- e s t^ d ti^ aUssi lonnue^vIers lés
parties orientales, de?.eétte^grandéÉfoptrée de' l’Europe^ I
Bien queinoùs«ayons/re^u' ce pdissdn.'de différons lacs?
detliîtâiie-, jé fne: le trouve çpasiiàdiqüe -dans ifltf ouvrages
publiés récemment dans ce paysvtLestaüteursId.u 15:?-sièclé'
ont d it pd après Anaatus Lusitaniens y qué |M-bmèbet htha-^
bite ;pas les eaux douces de l?Espagne',fiet” Gormdu SëmU,
ble-GOnfirmcr>pài^séiii silenefefeette 'remarquable, tàbsëncfei
d ubroifeet*; des>PyréUeë^î^:
Il esti également digne de remarqué que Mbîldehet, au-'
j o urd’h u i; siïcom mun dans tons lès Jacs ou rivières d An-
gléterre, ne parait ^éftfe^ctevénu très^àbondant que vers
1. lcht. Boruss., ^ 7 3 8 ,
2 . ' Pïsihë'Meetel., p î '62, ïi.° î.”
8. IchtWhehsétique, p. 162. •
4 . Mém. sur les poiss. dmA ^ Lernan ^ p&Mfci, J»;* 2 i^ p l.
5. Fische des Êodenseei, p . i 4 > Jrf.” 7. *
6. Beisirigef ,* Prod.^iéhin. Î J iln $ .p*''47 et 48. r *