morts ou inourans : les brochets avaient le Corps couvert
de taches rouges f ^ e -les aurais ptiS de loin poulettes
Saumons bëcards ^Salino haniattis, nob.}, si je n’avais
fait attention qu’à là .couleur, du eOrpS. Les perehëfc; les
carpes et les autrës cjjprins du lac furent aussi atteints*;
mais ën bien moins grand nombre que les brochets.- Je
passais alors tous mes instâns à Ëpinây dans la maison tte
M. de Lacépède, dont j^ ttîsr Jfàidë•-naturaliste*/fa! vu
vendre CéS poissbns à très-bon compte ; ils frirent eïrijbortés
par leS nombreux habitant de cette vallée si peuplée et
d’une cqjture si riante. Je n’ai’' pas entendu, portèr la
nîoindre plainte sur lès suites de cette alimentation1 2: Ge’tle
obSëtvatiod 'sé rapporte tout-à-faif à celles dé Hartmann.
Mon célèbre confrère et1 ami, Rayer, a recueilli déjà
ceà notes dans son savant Mémoire sur tes maladies ides
poissons/ *
Outre è‘é {*éhre de maladies efteore mal déterminées,
le brochet ést tourmenté pâr' de nombreux parasités, ët
il fait vivre plusieurs helminthes; Bloch a laissé qùeltjueS
faits à ce sujet, et ils ont été réunis èn pluS grand nombre
par Rüdôlphi9. Ge savant helminthologiste'cité dix espèces
d’entôzoaîres de genrë's divers, et quelques autrës bÿstoïdeë
douteux trouvés dans notre poisson; dés cüCiillanêj déS
ascarides, des échinorhynques, des distoftiës, des triæiid-
phoref y sodt souvent Observés,-
Pallàs a signalé une tr’ëë-belle variété de ce poisson ,
qui est p eu t-ê tre d’une espèce distincte, d l d it3 qu’il a
1. Rayer., Arch. de nîéd. comp., t. I , p. 258,^
2. Rudolphi, Syn. ent., p. 782^ ^ '
3. Faun. ross. asiat., yol. III, p. Zui’j . ;
vu dans l’Onone e t les autres fleuves à fond pierreux et
rocheux de la Daourie, Un brochet semblable au nôtre *
pa,r -sal forme et soir aspect général,
dont le d!o4 S^aitÉirun, les Jlancs étaient couverts, sur un fond
cendré* e't argenté, de tanches"nomÊVeusèS, égales, arrondies; noirâtres,
senieês sans ordre.: le ventre seul et le dessus de la têfe
étaient bl‘anè çle neige. Les. nageoires étaient variées de lignes semblables
à des caractères, effacés,;- la dessale et l’anale avaient la
^longueur des Ipbçs de la. caudale', fpuychue. Vpici les nombres
pris dans le célèbre ouvrage det ce grand naturaliste.
D. 14; A. 12; V. 10.
Ils §on,t a§§pz différent^, de, cçux «teÿ nageoires de notre brochet»
po4uy<,faire *groire' à une distinction spécifique*.
Jl est fâcheux que de nouveaux renseignernenf ne soient
pa£ venusr s’ajouter à la trop courte description faite pendant
le voÿage de Pallas.
M; Tilésius a mis une nu te fort extraordinaire à l’article
de' YEsojc lu c iu s dttF a u n a r o s s o -a s ia tic a . Il dit avoir
vu prendre plusieurs fois, en iBoStet en 1807, à Péters-
b.ourg, dans la Neva, des brochets avec un barbillon sous
la mâchoire inférieure , comme le G a d u s c a lla r ia s ou le
d o rs ch . M M n’a pas conservé d’exemplaires d’une
aussi considérable variété. Il en avait fait faire un dessin,
pour que soh àihi, M.. Sevastianoff, habite zoologistcnrusse,
cofinu par plusieurs mémoires^;sur tes poissons de la'mer
des Indes, et; entré autres;'sur les gomphoses, fût en état
de déterminer Ces brochets barbfts, que ni-lui ni aucun
autre zoologiste. * n’ont revus après, lui. Il me paraît hors
de doute qu’il y a eu quelque méprise.