Ge poisson, abondant-dans fEurope, a été aq^sisouVent
représenté et décrit que le cobitis barbatulàl
C’est encore dans Gesner1 que nous en trouvons la
première bonne peinture, car Rondelet, et Aldrovande,
son copiste, n’enjont dpnné qu’une figure à peu près
onulle , tjapt^ elle esj^mauvaise. Willughby8 cité deux fois
cette espèce , et,,, a _s.oin de ue pas négliger le dessin du
manuscrit de Raldnejr, qui est excellent.dSe pêcheur lui
dpnné déjà ^le.noin allemand àeSteinbisseï', et dit qu’il
est plus rare que la loche franche, ce qui n’est pas la même
chose,dans nôtre Reine. Les deux e'spèpësvy Sont aussi
abondantes l’une que l’autre^ et je'crois que l’espece dont
il est question dans cet article, y est au moins plus facile à
prendre que la première^ Duhamel n’en fait pas njention;
ma|" Marsigli3 en cdonne une représentation assez bonne.
Bloch4,en a dpnné une inçilleure figure, où la .tachu cau-
dale a été .cependant négligée^ é t, l’histoire qu’il ^ laissée
du poisson est assez complète.
Toutes les Faunes spéciales de l’Allemagne ét de l’Angleterre
en font mention. Ainsi Linné 5?,- dans le Fauna
suecicat et Nilson6, 4 ans,sor^ Ichthyologie-scandinavve, le
donnent comme abondant ^ so it dans le lac de Mæïar,
soit dans les rivières e^fes'ruisseaux, où TLse^, tient isolé.
Mais il vit en troupes dans le fleuve Lidan de Yestrogothiej.
1. De aquàiil.,
2. De pise./ liv. 'IV, p. <265 f ch.-26i*et*27-.
•3. Maïs,., Danuh. , p^.^g pi, jfôgfig. a.
4. Bl., j)f 3i, ûg. 2.
5. 'Fauri.
6. Prod. ichih. Scanda ,
e t . dans le Kôpingel en Scahie. Muller1 le cite dans le
F au n à danica: Cette espèce serait donc la. seule loche
originaire, dé^la partie’:Séptentriohate de- l’Europe. Elle
-existe aussi en Belgique, et M. Seïys Longchamps, ayant
adopté les divisions’génériques de M. Agassiz ^ l’appelle
acanthopsis toenia. En Angleterre MM.v ljennant et Do-
nùvan n’en font pas-mention ; mais T u rto n 2, Flemming 3
é t Jennyns4 la nomment le Groundling des Anglais.
M. «Yàrell5 lui -conserve nom vulgaire. Il a ' cru devoir1
aussi ^ l ’exemple,, de M. Gray, la considérer comme
d ’un genre. distiÊct, et il l’appelle avecison prédécesseur
Botia ttëniâ. La figure ésf^petite’, tres-ressemblante, mais
l’auteur y a oublié la tache caudale'; M. Nenning n en parle
paEs dans son Histoire des poissons du lac ae Constance 5
mais Je la trouve, dans l’Ichthy Plagie hongroise de M. Rëi-
sirîgelr6. Pallas7 lui laisse le nom linnéën, et l’a suivie dans
toute.la Russie sous lêVnoms de Podkameschnik,Muloefka,
et Malefka; sùv l’Aldan et le Govÿrnà sous la dénomination
de* DÇorshogon, en Sibérie de Munga, chez.les Tunguses
de Baikal de Chiïhika,. à Ghatânga. de Schoekdekoer, et
chez les*Burets de Chochor-Schirachin. Elle existe encore
dans.tous les ruisseaux à fond^pierrèux, qui descendent
des montagnes,^surtout de Sibérie^ des monts Ourals, et
de la chaîne australe du Caucase : elle aime aussi les eaux
stagnantes où croît le ceratophilus.
1. Zool. dan., prod., p. 47 n.° 4°2.
2. B rit. Faun., p.,io5,>p7“.go.* '1
8. An. Kin’g d ., p,Tï 8'g|j^i.Q 76.
4. An. vert, y p. 49jy n.-0 98.
5. Brit. fish ., p,
6. Iclith. ïïangrr, p. 26. r
|. Faim. Ross, a sia t., III, p. 166, n.° 126.
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