noirs qui existent sur les;* nageoires .de;Jigspècè precédeBië,
dents me paraissent aussi.nn peu plus longues, le rnuseàu plus
arrondi, le front plus large et plus plat. Je trouveauàsùseizebandes
noires sm- le corps, dont le fond est olive,
B. 8; A. 10; G. 19; P. 12; y. 6.
Nous avons reçu ce petit poisson, long de deux pouces
et demi, par M. de Castelnau, qui l’a rappqrté*des États-
Unis. Cette courte description, va le signaler a l’attention
des ichthyologistes.
L a F ù n d u l e d e s j s o u ^ c e s .
(Fundulus fo n tico la , nob.i).
Les espèces de' ce genre se trouvent aussi .hors du pon-
tinent des États-Unis.
M. PIpr nous en a envoyé une dç Portoricq.,
F.Up % le ventre assez rohd, là queue étroite et plus grêle que
celle des précédentes, la dorsale et la caudale petites et arrondies,
l’analehaute et pointue; les nageoires paires,‘’ surtout les inférieures,
sont également très-peu étendues.
- B. 5 ; I). 11VA. 12;U. 28; P. 15JV.6.''
Les écailles sont petites et finement striées: j’en compté tfentè-.
quatre rangées; entre l’ouïe, et la caudale. La;douleur paraît avoir
été un vert uniforme sur tout le corps, et je ne Vois aucune
tache sur les nageoires. Nôtre plus long individu a deux pouces de
longueur.
Je trouve, dans les catalogues de M. Plée, queues petits
poissons vivent en abondance dans les petites sources
d’eau vive dê Portorico, où on les confond avec d’autres
espèces sous la dénomination espagnole de Guavina, que
ce voyageur croit être une corruption de Àgua viva. (eau
vive). Il dit que leur chair est estimée, malgré leur petitesse.
Une note,.Routée à la fin d e c e ta r tic le , fait penser
que M. Plée croyait aussi que ce poisson habite la Martinique
g cay. il dit : -vee sont les poissons qu’on appelle
derméùrs dafis noâ JS^les,’’. Les a - t- il confondus- avec
àèfj^iines Eleotris, qui sont ainsi dénommés ?
L a F ündule du Brésil.
( Funduhis Brasiliensis, nob.)
, £lette autre espèce,,.déjà: décrite dans mon Mémoire sur
les-Fundules-, H
‘ a, .copime léÀ'àhtVes*, cinq ^râÿbns' U là membrane branchiostège.
j^Oa 'tlfevèsPlâfge efplaté* en dessus, le museau arrondi, les dents
Jàssëz fortes, la dorsale et la caudale oblongues, l’anale alongée et
| les premiers rayons bas, les ventrales étroites mais assez longues
« et touchant à l’anale.
B? 5 ; D. 8; A. P. i i fT - gg ■
Les écaillés.s^nt lisses; il y en a trente et line rangées..La èou-
leurî-est“brune, avec des demi-bandes noires au nombre de neuf à
dix depuis ,4’insertion de la ventrale jusqu’à la base de la caudale.
Il .y àjdes:, points noirs sur la nageoire du dos; les autres sont
brune,s-co.mme le fond de la eouleur du corps, sans aucunes, taches
oii rayures. •
Le plus grand d« nos individus a deux pouces cinq
lignes de longueur.
L’espèce a .été rapportée du Brésil par feu M. Delalande.
J’en ai donné une figure exacte dans la pi. LU des Observations
de zoologie et ' d’anatomie comparéé de M. de
. Humboldt, et je n’aurais rien à regretter dans ce' travail,
< si je n’avais; pas. commis la faiù^fie mal compter les, rayons
très-petits et très-délicats de la membrane branchiostège.