*62 ' LIVRli^IÏÏ. C^tRÏlfofDES.
Je d e la crois pas aussi" VÔisine de la précédente, que
lé pense'M. IVFclelland1 2 ,f et je crois même que fcéttë Espèce
doit avoir six barbillons. Dans le Mémoire sur* le!
cyprins de l’Inde on a reproduit le dessin dé M. Buchanan.
Enfin, ii ÿ a dés îoches qui ont larvéssie aérienne membraneuse,
semblable- à çëlle des autres poissènS, au lieu
d’êti€^comme dlns les nôtres, renfermée^dans la splrerà
osseuse qui lui^eft fournie par là grande vertèbre.’ De ces
loches-les unes ont six barbillon’^,’ une* ’autre en a huit,
toutes trois ont le sôùs - oïbitaii^ epineux.^ JVi examiné
sur la nature une dé ces espèce, le cobitis getô‘ dé Buchanan.
La dissection m’a fait trouver une vessienblongSe,
étroite et simple, comme celle d’une espèce' de laTartiille
des clupëès. TSl. M’clèiland dï¥, quë là *fèssié* est divisée1 en
deux par un septum longitudinal ; je n?ai rien vu de semblable.
Cet auteur avait pense que l’on devpàït peût-^trë
sépafèr du genre ces espèces à vessie- aérienne diffërerfté
de celte déila plupart desdbches'indigènfs 'ou étrangères
et il a proposé, pour désigner cette nouvelle‘ coupe par
le nom d’HYME#oPHf sÀ?-"
La loche geto, que ^j’ai^examirré#i\avec le plus grand
soin, île présente aucun caractère générique, traduisant
à l’extérieur cette différence .def,conformation, et qui justifierait
üne séparation.
L’auteur dont j’examine le travail, pour l’apprécier à
1. Ind. cÿp., As. res.7 Vol. XIX, p. 3o8,4t p.^v3^pL 53, fig. 6.
2. Ibidem, p. et ~
cause*v_de sa grande importaüce et non pour en faire la
Critique, n’a pas songé que les variations de la vessie
aérienne sopt des plus grandes dans des espèces voisines,
constituant çepencfent les genres les plus naturels. Pour
fil citer qu’un seul exemple ,*mafs*le plus c^nnu de tous
les, naturalistes, je rappellerai que le maquereau*ordinaire
de nbs q fW d e l’Ôcéan n’a pasge vessie .natatoire, tandis
que cet organe,., e ^ t^ d a n s L’esp.|cè qiie M. d£ Laroche
a nommée scombèr ppeumatopliprus.
Si la présence ou .l’absence*de la vessie ne peuvent
être .caractéristiques pour établir des genres en. ichthyo-
dçgié, à plus forte raisonnes variations que présentera cet
organe,, quand il existé) ^ ’doivent pas servir^a la diagnose
àç^pe^jcoupes^iqui deviendraient, tout-aç-fait arbitraireSy
Ojn diviserait pre^qu^ a l’infini- les ■s)^èpe^, si ,1 on tenait
compte des nombreuses diffiÿences^ de la vessie.
* Des trois espèces pourvues^dîçr.cet organe, deux sont
voisines l ’une de l’autre; leur principale différence consiste
dans le nombre dedeurs barbillons; je ne connais la troisième
que par la figure publiée par M. Gray,; elle est en-
jement distmcf§|dç'foutes ïés|;antres lqi^es, par sa taille
g t par ses couleurs. Je la laisse à,*la suite du groupe.
Je vais commencer par décrire le- cobitis getOj parce,
que,je puis faire cette description d’après nature.
L a L oche geîo.
(;Cobitis getOy Ham. Bueh., pl. n , fig. 9^ )
Le Muséum doit la possession de cette petite loche
a M. Alfred Duvàucel.