brochet détruit l’alevin des »carpes, biess% souvent les
grosses qu’il ne peut pas toujours avaler; il les, tourmente
par une chasse continuelle et il les empêche d’engraisser.
A moins d’avoir des.pièces d’eau d’une immense étendue,
telles que .celles d’Angleterre, il faut détruire* le M’ochet
dans un petit étang, comme un carnassier dangereux.
On conçoit qu’un poisson aussi commun, aussi* utile,
aussi grand, soit connu par un nom particuliejfcdansrGhaque
langue. Omsait que les Allemands l’appellent Hecht, en
désignant, par des épithètes particulières les indb$ij^& de
différentes tailles ou ceux pris à diverses époque^ de
l’année. En Anglais c’est Pike, pour les adultes , et Pikerill
quand ils sont petits.. A*ces noms, presque vulgaires, en
Europe, j’indiquerai ceux deS-autres centréest Les-Suédois
disent Giàddaj &’aipihs le Fauna suecica, ou Gàdda, sui-
vant-MMi Nilsson, Fries éti Ekstÿôm. Ce dernie%antçnfl
ajoute que-les jeunes se nopiment Gâddsïiriska ouijGadd-
lyna. Les Danois ont une dénomination* fort voisiner on
trouve dans Muller Giedde; et le prince .royaL de Danè-
marckra écrit dans son catalogue Gede et Gei, M. Rediriger
le dit nommé j en hongflbis Kôrônség-es; mais Palias le
nomme, chez ces' mêmes peuples, Csûka, nom -assez
rapproché- deJeeiui des Russes, qui est Schtschûka, et
des peuples slaves de Rasca, qui est- Stukha. Chez le^"Far-
tares de Casan on l’appelle Tsc]iortan;A£\iez les Raschkirs,
Sortait j chez les peuples de Jacut, Sordony quand il est
adulte , et Sordochai quand on parle d’un Juochetpn.
Palias ajoute encore lestaoms de Zuruchai en-Mongolie;
de Tschuroçhai pour les BurèteS ; de Ts chéri,& Perm ; de
Zibé pour les Votiaks; de Sart pour les Ostiaks et les
Vogouls; de Pürro ou de Djoedalle pour lés Samoïèdes;
de Kinthoe h. Tavyisko^; de Pytscha pour les Ostiaks de
Laak* Plusieurs -..autres norhs- dés-peuplades de la'steppe
des Tuûgôuses'sont encore^çités par.Palias, ils'montrent
l’abondance du||)|dOhét'd;ans les eaux -de toute la Russie
asiattqueisibérienne.
Le broch^t-îest sujet - s$tdfcs| maladies a^sez. fréquentes.
Nbus fën#a^|)ns ^conservé :u>n qui avait le. fond de la coji-
leur d’un blanc pMefrtrès - remàrq,uafelèy^| le-corps tout
^éOuveÈtvd^taéheS-rongés’ : les pêcheurs donnent a. cette
maladie le nom de-petite wérhle,£%ls-leur.-,comparaison-est
assezqustej^caKwi-enme«eSsémble plus a la couleur, d u n
variolé dans,les»prem>iers jours-de l’invasion, que .ces poas-
spks ainsi tafehétes^/Cet' individu -avait -été pris .en seine à
l’autohine^ gj
| « B | L- Hartmann1, de Zurich, qui a toujours eu soin
-d é te n ir note des.épizo^ties^obser^ées dans les*poissons,
,e^ qüi regarde raison ïque^fos't observations faites sur
Jes maladies d’un animal complètent ^son Histoiret naturelle,
quandelles sont rédigées avec critique et exactitude ,
rapporte plusieurs faits-de1 maladies qui auraient sévi sur
lle$d^r4ihîets du lac- desfQuatref^Ê^&^ns^en 1790, surtout
dans les- environs- du village de Fliilen. Une autre’ epizootie,
antérieure - à-*, celle —ici ^ r a- frapp é- le lac 'de Gonstance , et
surtout l’inférieur, en 1777.JL.es poissons morts venaient
flotter s fr l’eau ; iléfse' gâtaient promptement.
J’ai'été témoin; e n 1822; d’une épizootie'sur les .pois-
sons,, tet principalement ^sur^les brochets de. l’étang de
Saint-Gratien, prés^d’Enghien, - dans la vallée de Mont-
morendy. La surface du lac était couverte de poissons
1. ïehthyôl. Helt.-, p.*i*68, 18271;