176 LIVRE XVIII. CYPRIN01DES.
Z /O restias de J ussieu.
(Orestias Jussiei, nob.)f
Si j’avais connu les dessins de la Boguilia ou du Carache
faits par Joseph de Jussieif, j’aurais appelé-l’iine de ces
deux espèces de ce,, nom illustrp en histoire naturelle, et
qui a su se transmettre de-génération en génération dans
h o n o rab 1 e : f a i l l e sans perdre de Isqii -é^ast. M.|de
Lacépèdfe a déjà dédié à son confrère, M. Antoine-Laurent
dé Jussieu, plusieurs espèces nouvelles ; testait une prouvé
desiisentiments de;hienveillànee ique eés savants avaient
l’un pour l’autre.Mais en traitant dès poissons décria dans
ce chapitre, j’ai un devoir plus impérieux à;ÿempl$S;Jjfe
dois essayer: de faire reprendre^ Joseph de:,Jussieu l'antériorité
de ses4 travaux5 aussi je dédierai, à^sa mémoire
une des plus intéressantes 'espèces de £èe ;génre, quoique
èè célèbre? voyageur n’ait connu que deux doiagénères .de
celle qui-va rece.voirJson Uom.
Le profil de l’Orestîâs de Jussieu suit un^êafirbe ^obtenue au-
dessus'de la nuque; il'desdend ensuite en ligne dnoilé'ïjusqù’à'fe
queue|^& L fh ai^ ^n îè s t paà même la moitié dè .celleprise à la fin
de la tête. À . cet endroit-du tronc la faauteucjuesure le tiers de la
longueur du^èurps, la eajïdale nomcomprise. Celle-nci est^coutenue
cinq fois et untiers-d’aus la longueur totale' : Ja_tête y entre pour
quatre fois et un quart. Le, dessustdu crâne est méplat en avant un
peu convexe, sur le front, ce qui place l’oeil un peu plus bas. La
bouche est fondue’ en 'dessus, <et ressemble beaucoup, par’sa direction
et par la saillie de la mandibule, à célle d’un uranésteospe: Les
deux dtfvertures dèVdiaqrfenarine'sont sur le dessus du crâne ét
près du bord externe. Les »yeux sont latéraux sur le -haut de la
joue, sans "que cependant le cercle de l’orbite entameda ligne du