plaire, échoué aussi après une tempête sur les bords de
l’ile de Portlaiid dans le Dôrsëtshire.
Donovan1 s’est aussi procuré un scombrésoce à la suite
de circonstances semblables • la figure cQloriée de son
ouvrage est certainement une des meilleures* qui soient
re ste s sur ce poisson/
Tûrton2, Flemming3, Jënnyns_4 le 'îçnm p te ^ € an |
Faunes d’Angleterre. YarelH’a aussi très-bien représenté
dans son Ichthydlbgie. .
Linné n a pas Fait mention de cette espècé^ce qui n’a
pas empêché Bloch de l’introduire dans son Système
posthume sous le nom d’JEsojc -saiirus^n^ disant> d’après
Ray, que l’espèce vit sur les j côtes de Cornouailles, et
quoÀla trouvé aussi, mais rarement, dans la Méditerranée.
Il confondait les espèces des de,ux nie'rsL ainsi que les
citations de ses prédeCëfseurs qui peuvent s’y rapporter.
La f ig u r é deA feï'duVràgeVëpreséntë^tout ^ussi bien l’une
que l’autre de ces deux espèces de %coinbresoces.^J
Lè coins de poisson çlu§- maquereau
, auquel il ressemble à plusieurs égards, mais il Ijest beaucoup
moins que'Celui de l’orphie. La plus grande hauteur, du corps se
maintient à peu pée$< égale depuis la tête jusqu’aux nageoires'vèL
ticales, lesquelles sont opposées l’une à l’autre, ’ èbrnme' dans' tous
les péisseOS de la famille des: Brochets ; la hauteur èst cependant
* - comprise-dix fois dans Lu longueur totale, Ce^qüi prouvé ^uele
corps est beaucoup moins fusiforme que celui: du maquereau,^ la
queue^ay-delà^des pinnulfes', tellement rétrécie, que sa?fiajife.ur,
1. Don ov., vol. 5 , pl. 1 1-64
2. T p r t , Brit. Faim., p-Tofe.'
3. Flemm., Anim. Kingsd.) p. 18 4 .
4. Jenn., Anîm. vert.'^ j i.-if iS i: ■ <
est quatre fois et demie dans, celle du tronc. Le bec est droit,
extrêmement grêle; en lemesurantijusqu’à^llianglé-de la commissure
,!]e- le trouve toujours un. peu plus-lion g que le reste de la
tête; car sa longueur atteint .toujours-aù-delà do l’insertion de la
pectorale,.jet est- comprise six fois-et demie dans la longueur totale.
La mâchoire supérieure, phase gjÊête, phiRuititoilfe que l’inférieure,
est aussi plus courte yinoiMsantâepwi- prèsVquedes trois quarts
de l’inférieure : elle- peut sÇ casAer daèssune petit* raibopeJ/dont
celle-ci eétcreusëe’pour la|§peevoir.v Lalongement d u [bec‘ supérieur
‘est formé, comme dans ifouphie, pan le*prolongement-des
ipiermaxillaires, et l’on voit <çrès->bi’en la soudaine latérale des maxillaires
à la base de ce bec, qui est recouvert par le'sousVqrbitaire :
cet os, mince, quadrilatère, sans'échancfure' ni festons en avant,
a-iWus ïâ narineuwe entailk étroitte ’eü profonde. .L’articulatioh; de
laf mâchoire inférieure dépasse l ’angle postérieur? dé cet' os.: L’oeil
.est de grandeur médioère ^^san; diamètré>est dhqfoiS'set'dèmie
dans la longueur de la joue :-il n’est pas reconverti par une pau-
pière'vadipéuse, comme-cela a- lieu dans le maquereau, mais
cependant un épaississement assez marqué et muqueuxodfe la pèau
'^«.devant de l’oeil s’étend un peu sur le sOUs-orbitaire-; le'-préo-
pereékest très-mince, presque entièrement soudé; un large feuillet
opéré ulàirej composé' d’un opercule et d’un soos-operfeule. kninces
; comme -une écaillé et sondés' ensemble; l’interoperotàte^emble se
confondre.aved’angle du préOpèrcüle et l’alonlge en? arrière, tout
èn’lê- laissàutèferondi.
. L ’isthmdde la gorge est | tellement^élFjOit que les deux branches
-de la mâchoire inférieure, ainsi que<k^diea£tfôE^tets<^percvlaires,
se < touchent en » dessous. Les i||pèsî iont très;- largement fendues ,
autant certainement ique dans la famille dés Glupées. La membrane
b ranohio&kgê'est entièrement cachée sous l’-opercule-: elle est soutenue
pat, titebe Fâyonst Les branchies é|les-mêmes ont dé® pei gnes
lobgs et grêles,, et le premier feuillet apour râtelure des lames
pectinées, semblables-sous tous les rapports à celte de nos harengs,
dé sorte que, sous ce rapport, tesèombrésoce se lie par de nouvelles
affinités que nos? prédécesseurs^ n’avaient point signalées, à
une troisième famille de poissons. ■ •