Le dessuPdu crâne est teut-à-fait aplati» et l’on voit sur le squelette
que l’élargissement du dessus, de la tête, est dû surtout à la
grandeur des ossourciliers des .-cyprins. Il y a une très-petite, et
très-courte crête/occipitale, deux ; petits trous occipitaux latéraux
et deux petites fosses mastoïdiennes ; de chaque c'ôté. C’est donc,un
cVâne de cyprin. Je compte quinze vertèbfes, abdominales et treize
caudales. ,
Nous possédons dans le Cabinet du Roi lés exemplaires
de cette poecilie, rapportés de Surinam par Le vaillant.
Depuis, il a été trouvé des individus de cette èlpèce dans
une collection de poissons enÿpyés de Batiia au Musee de
Genève par M. Blanchet, et dont M. Moricand nous à cédé
des doubles. Enfin, plus récemment M. Alexandre Rousseau,
l’un des préparateurs des laboratoires de^zoologie,
chargé d’une mission à la Martinique, en a rapporté un
assez bon nombre pris'dans cette île. Comme ils'sonl frais
et bien conservés, ils m’ont donné.les moyens de rectifier
les omissions de mort premier- travail. Ils proviennent desréservoirs
d’eau douce 'du Jardin botanique de cette,
colonie. On sait dans cet établissement qu’ils^ÿ^’ont "mé
importés de Cayenne. Je dois même faire remarquer à^ce
sujét qud’n les a confondus avec les/gouratny (Osphrome-
mis o^èz.r>’Lac.), qui ,*par ordi’e de; M. Clermont-Tonnerre,
ministre d e , la marlrie ,vôrii'. été- transportés deS;
colonies indiennes dans celles d’Amérique. Ce- ministre
avait donné céttecommission \ un de nos plus habiles officiers
de marine, M. le baron dé Mactau, devenu lui-même
aujourd’hui ministre de la marine. .
Les gouramys furent d’abord importés à .Cayenne> et
ils ont passé, de là. dans les îles .de la Martinique et . de
la Guadeloupe. Avec eux on y a porté des poecilies, qui
ont|été. prises pour.- des?jeunes d u poissonlde l’Inde. Je
ne fais-mes remarques que pôur prévenir contre des rapports
rédîgés pâr otdre 'de la marine ou du gouverUément
deda cdlonje d e la Martinique. Les' personnes instruites
qiii lés ôVt,ïàits$.,|è ^ g f i i l ÿ -dt jpfls du tout l’ichthÿologie,
ont confondu les deux ^c^sons', et ont applique aux gouramys
ce.qui ne^convient qu’aux poeciliçg. Comme 1 erreur
se., répand ordinairement plus^rite que la vérité; ces Réflexions
préviendront* peut-ê'trerconlredatpropagation^de
fausses allégaiion^si o n ^ en à it M e s tirer de quelquef|
cartons* Nous en concluons, pour' richthyolô'giè, que la
ïp'<æpflfe habite aussi* nC2yenne>;et nous U yqyons donc
sur la é fM depuis B* Guyâûe'- hollandài^| jusqu à? Bahia
VféÉsÿle1 sudh
a PO EG IL ffif A éwé/'lEjACHE.
^Poeciliâ^unfmâcülata, Yd-MijJ u
J’ai fait co n n a îtr a d ep u is long-tempsj&n%sèçonde e spe ce
de“’* # ,-geni>|f trèsi-v'oisine ijpp lâ^ p r |||^ 'eA te | | j
;®llê a» Cependant Ife museau! ; un peu plus long et plu# gros ; la
-ligne du profil ,du peu, plus,c®nv#çe ; .Ja dorsale,moins reéu
lé e f finale, plus pointue; Railleurs j p , nombr^sontjes .mêmes,
et lYfprmiTde" la^ ü d a le , de la p|ctoral,|et de la ventrale sont
^semblables.
D. f;
J,e.compte,vingtrsept rangées,d’écaiUës,le Ipng des flancs; la ligne
. Clatérale est assez difficile à voir; le fqnds de la cqqlepr du corps
est .semblable: .àfeelui de notre.'première espècey./mâis^y à.-sür le
1. Àpud Hunibcfrc|titàfeçüeü'‘’dîobsefvât.’ Jè’Iroàbgïe^À’âîana'tôiïiieî comparée,
:£ H,;p.' i 58,- pl. Lï, 1817. î *-* |
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