d’Artedi ou du Systema naturoe. Qu sait d’ailleurs' que
M. de Ilumboldt n a pas .oublié d’obàeryer l’adipeuse dans
le Boguichico de l'Amazone,; et dans le car.ibe de l’Oré-
noque >-oùelle; est assez petite. 1
Cependant on ne peut nier que le nombre des rayons
des. ouïes et la;division de la vessie,en deux lobes ne soient
des^eai-actèrefeÿqui ne;.çoayiejineat.,paêfaitement. à la subdivision
des .charaeins, de la famille des salmpnes. £
La forme de ‘la- hou.che.^ peut aussi faire^croire que des
maxillaires,^concourent.,avec les inter maxillaires je Border
le Haut jde l’ouverture.orale. En admettant q u ifn ’y;aitpas
d’adipeuse, on pourrait se demander si le, guapucha.n’appartient
pas aux genres dqs erithrinus, dont Ie^:-.espèces
sont nopibreusesset variefC-en Amérique. - LesjiespèfeWidt;
clupéoïdeSj n’p n t pas ’cependant,' du .iqoins,Bangv.Géîix que
j’ai-examinés jusqu’à présent, -1^ ye§sde;, a^tiJiSe d^uBAè^It
Je ne puis ^douter que ce p disson, qui a la vpssifijtdnsi
conformée,^ne nous offre à l'extérieur des .earaetèr^gené-
riquesAistine^ Il n’est d’ailleurspas probable que le séjour
du. poisson dans Jes ëaux froides du plateau de. Santa-jlé,
n’ait aussi une*.influence. maiquép :par., des formes ^génériques
parti c idières^.
Quoi qu’il en-soit dans fétat„actuel de n$s, connaissances
et avec les seules observations de M. de Humboldt j j^ r o is
convenable aujourd’hui de .séparer le guapueba des pceci-
lies, et,de le-considérer comme d’un genre'distinct.
CHAPITRE XXII.
Des Orestias.
Le rapprochement que je vais faire dans ce chapitre
n’estplus nouveau en ichthyologie. Il n’est pas-plus étonnant
de voir des cyprinoides sans ventrales que d’avoir
compris les rapports intimesqui lient lèsTtie&ures aux
Léjùdûpes-, aux Cybiums;. et par conséquent aux scom-
bérôïdes. Dans icette famille nous ayons aussi placé les
Espadons, que ies^faéthodistës, préoccupés, de la valeur
caractéristique des. nageofresk ventrales, plaçaient dans le
meme ordre .que l’anguille et la murène. Nous avons aussi
trouvé des petoei'des jugulaires* ou abdominales. «Cette
manière dë voir prouve que-nous n’attachons qu’une importance
fort seeondaire à la présence, ou à l’absence, o u
meme encore à la position de Ces nageoires;
’Mais,- pouf* rétablie des rapprochemens fondés sur les
principes'de la méthode naturelle, il nous importe dé bien
démontrer que. nous plaçons le nouveau genre, dont nous
allons décrire les espèces, près de ceux avec lesquels ils
ont des affinités. Je trouve lés rapports de plus grande
ressemblance entre ' les fundules, les hÿdrargyres et nos
'nouveaux poissons. En effet, ceux-ci ont une bouche
petite et fendue à l’extrémité d’un museau arrondi et
renflé: par la saillie de la mâchoire inférieure 5 les’ dents
fines et en crochets ; les pharyngiennes en cardes ; le dessus
du crâne aplati; cinq rayons À la membrane branchiostège;
la dorsale reculée au-dessus de l’anale; un canal intestinal