M. Ehrenberg a aussi rencontré des exemplaires de cette
espèce dans les sources de l’oasis de Jupiter Ammon.
Les viscères ressemblent tout-à-faît à ceux de nos cy-
prinodons; L’ovaire est unique et trésVpetit. Dans les deux
individus que-j’â i ouverts, il était situé derrière le rectum,
comme à l’ordinaire des poissons, et non pas comme dans
nos autres cyprinodons. Est-ce parce que, notant pas encore
assez gros, il n’avait pas déplacé le rectum ? ou est-ce une
différence spécifique ? Je dois faire remarquer qu’il y avait
une masse censidérable de graisse dans les épiploons : elle
grossissait tellement l’abdomen, que je'croyais ouvrir des
femelles prêtes à frayer.
^ L e Gyprinodon d’Ammon.
^ i{Q y p rin o â °n Hammonis} nob.)
Ehrenfierg a trouve^ dans ^ces mêiiies sources de
l’oasis de’Jupiter Ammon,xe petit cyprinodon, qu’il a ensuite
vu en plus grande abondance dans les autres parties
de l’Égypte^et de là Syrie.’ Il T a retiré encore vivant du
jabot dun héron qu’il venait de tuer sur le bord des eaux.
J?emprunte au lieu sï‘célèbre où elle a été trouvée, le nom
que fimposera l’espèce.
Elle me paraît en général.plug:petite, plus courte, et plus ronde
.* que les espèces'voisines: ]Le$ dents tricüspides me paraî&ënt plus
„^CQÛrtesj je n’en cotnptq^que quatorze. Les nageoires sont petites,
non prolongées.
D. A. 10, etc.
Le dos est vert trèsnoncé ou même presque noir.Cette teinte s’affaiblit
sur les côtés et devient presque blanche sous le ventre. Les
flancs sont rayés par de petits traits verticaux. Tout le corps a des