des sacs ovariens de la femelle. Si l’on ouvre ce cône pour en
découvrir l’organisation', on est frappé de sa structure complexe;
Tnais il faut, avant de le décrire , dire un mot des testicules ou laitances
: ces deux corps, sont irrégulièrement irièdres, lobés j pointus
vers l’anus et élargis vers le milieu de l’abdomen. La laitance
' gauche est plus grosse et plus longue que la droite; celle-ci est plus
ccmtournée, et elle se replie sur elle-même près de l’extrémité
postérieure. Chaque testicule débouche par un canal éourt et large
h la face inférieure de la vessie, qui reçoit les uretères par sa face
dorsale. Cette vessie a des parois blanches, fibreuses, très-solides ;
elle est boursouflée; elle est contenue dans la basé du gros cône
qui simule la verge; elle se prolonge en un long canal a parois
blanches et fibrèùses dans le cône, et sfouyre à son extrémité-entre
• lés palfettès écailleuses mentionnées plus haut, en se terminant par
un tube capillaire. La communicatiori entre la vessie et lestsaos
de la laitance est des plus manifeste par la simple insuffla ti on.v^Cet
organe -e'st renforcé et maintenu par des brides apoitévrotiques
” trës-TSrtes, croisées ën sens'divers, et'qui donnent attacbe-£e,ux
aponévroses, ou aux fibres tendineuses des muscles-coniques longitudinaux,
qui font i’hfficè d’iSchio-caverneux .qui doivent
manifog'Lement danïtdeurs contractions exercer une,pression très-
forte sur cette vessie. On peut donc-la considérer comme une;vessie
urinaire,"parée'quelle reçoit les uretères, et en même tempsèefemme
' uhe sorte de vésicule séminale, où le Canal déférent des testicules^
verse'la laitance. Ce fluide séminal sera donc lancé etqprojetémee
fôîce par ùnè iéjacùlation .rapide dorWde Jà fécondation-: émt un
dès appariais” les plus curieux que j’aie encore disséqué dans lès
poissons: . '■ a /■ , ...
' Quant à la femelle, ses ovaires sont doubles; mais le gauche est
' béaücïmp pîus-gros que le droit; celui-là ne dépasse pas cependant
lapoftioh élargie du foie. Il n’y a guère tfbe sept à-huit oeufsiecon-
' dés et développés dans l’Utérus de chaque femelle. L ’oeuf, dans ?cette
' incubation utérine, s’enveloppe de membranes qui constituent |è
-grandes mailles d’ufr tis/û .‘cellulaire divisant l’intérieur du sae o vaurien.
La cellule qui contient un oeuf fécondé s’aggrandit et finit par
former une sorte d;e eborion. On peut tirer,de l’intérieur de Jiqyaire
un foetus-tout formé, en le laissant enveloppmdans, une membrane-
extéri«mre^4eut-à-fait indépendante du. foetus .et de sa? membrane
vitelline.! „y-
| e ’est de tous les poissons qui- me .août jusqu’à présent connus,
,celui dont les petits naissent-les plus-grands^car ceu-xs que? j’ai 'tirés
detf Ovaire d’une femellévLdngue ,de huitspôuees, avaient déjà deux
pouces trois lignes ; û]s> avaient -donc plus d u quart de la longueur
dé laOrmère. À cette■ tajlle >.ik-':ont leiqorps complètement formé, tel
qu’il -le' Sera, dans desr-este de.'leur vie g il csfytopt,couvert,d’écailles ;
cependant, une ligne tracée le,long de la ligne médiane, naissant
un peu. am-delà'des ventrales et'.continuée jusqu’à d’anus, n’est pas
enesoue.recouverte par les-Æégumnuàmorné^iet imbriqués; du reste
diflfièorps : e’est ila ma-rque^du raphé 'par, éw, k«ytésiqulesvitellme
est* rentrée.dans l’abdomen. On-'-pourraitdire de cette ligne quelle
'-est une sùrte'de ûombril-.linéaip.. On ne trQuve(plus aucun vestige
de la. vésicule ombilicale»,dans hintqrieur ■ duJ¥©ohps, du poisson, ou
tous les' viscères digestifs^ont ^déjà p omplé tem eüt/ormés. éle^foie,
le tube'intestinal,, avec ses'circonvolutions,mfoffrenf auenqe^diffé-.
rence, si on les, compare aveceleS mêmes visêèressdêd’adultq.. Il n’y
; a encore a^cun veatige;des .organes -sexuel^, La ves^e ^ ien n e est.
développée, et pleine d’air; eWe(a-son canal’ de, c.éTnmunicatioîi de
l’état, foetal ;\cè canal., s’obstrue,, ensuite, dans l’adulte q’psTL, d’ailleurs
:©e que dfo®; ©fiserye^dans un très-grand npmb,ces<Sâe poiSscqs. J ’ai
examiné des?foewsi-pïus&'petifo, qui nJavîaient^e^sçje atteint, qu’un
■ pouce deux1 lignes. La, vçsicule 'Ombilicale est d’une g[r©|seur remarquable
, puisqu’elle a cinq lignes de diamètre. A <cet âge le, poissoh
est déjà si -bien formé que l’on peut reconnaître ; lesifèaractères dis-
tinctjfs .des espècés. -■
La colonnefépini-ère: a vingt-cinq vertèbres abdominales- portant
der côtes-v» et vingt-six caudales.* !!; faut remarquer aussi-.dans ce
poisson, que les os- pelviens, sur, lesquels s’articulent lesqvçnlralës,
sont écartés l’un. dè d’autre, sans lq' sùtüreide- jéünion .qui existe
dans les aubpès^poissuns. Oniebnçoit quiet cela devait être ainsi, à
cause derda grosseur et-du! nombre -de^ foetus.