sorte l’exemplè qui m’étàit donné par M. le prince de
Ganiuo. Ce savant n a pas hésité, en effet? à former une
sous-famille de ses JEso^àas, • .qu’il' n^ à|>‘péleiB Belonirii.
J’aurais fonde le caractère de la famille nouvelle sur une
considération d’organisation plus élévee que lui? qui na
fait que? répéter les légères erreurs echappeeé dans le Règne
animal sur la constitution du bec ‘Ou sur la forme des
dents. * ^
Je vois dans les trois genres cités eè fait reÈffkrquà^Je
que les intermaxillairèset lés maxillaires5 sont soudés ou
réunis en une seule piecei, mais la liaison entreles heini-
ramphes et les exocet#est si grande, quoi! ne" peut-isoler
ces d e rn ie r des prgpédens, ét-surtout des hemirampheà,
dont nos dernièrés élpècès ont déjà les pectorales alongees.
Or* la bouche dé§ exocets rentre dans lés conditions* de
celles des brochets ordinaires; J’ai donc cru embrasser
tous ceS genres dans leur èîfsëïiïble, en les laissant groupés
dans une seülef famille , comme ‘M.-Cuvier ta fait. diêiue
place cependant pas é comme* mon illustré Â î t r e , # s
Mormyres dans çe groupe , parce qu’ilS ^qnt des appendices
coecales au pvlore.
Le nom - de BeWne, par lequel îinnéir a désigné la
secondé e^plee #Ésoce inscrite;par Artedi,mst>un nom
«rec* {Zs$fotj''(ïac., ftibÉs* dard) qui, dans son acception
propre,signifie aiguille,,.-et que Eon trouve d té plusieurs
fois dans Aristote. En rapprochant les différens passades
dans lesquels ce grand naturaliste signale plusieurs traits
de son Belone, on acquiert promptemefttla conviction
qu’il parlait du Syngnathe e t ^ rion^ de l’OrphiéH En
effet * si l’on trouve cès fetàvn cités d’une panière rvague
et peu caractérisée p a rm i dés pofesôns qui vivent en
troupes!, ou qui .ont la.tvësiç,ule du fiel placée près du
|Qief?j >#ir qui poUdentdeu|s;|euls pendant l’h iv e r^ o n ne
peut plîis avoir d’incertitude sur l’espècp dont parlait
Aristqte* q u an d JA. nous,,. .préserve, ^e|(j 3^ ^ ; cpmme un
ppis^on dont, le>ventre se ,iëndt*pourt la, p ontet que^.çette
fente*,g,e kg} fait,pas q é r ir ^ t.d o n t la blessure guérit4. Il
reproduit arle même .faiL^.^eu Aermes^aussi clairs dans
le Jivre; la génération des, animaux que dans l’histoire
d^s anÂmaux6.éAussi Rop-delet^uV1-11 Ras manqué, de dire
du sy^qathe, qu’il désigne sous lp^nom de seconde espace
da%uiUe;, quelle d’Arès Mais £e qui me
parait ^pxtraojdinâi|e, qest que ^ et ichtfiyplogiste ne se
%oit pas^/qontenté,, d^c^r^etgres ^P^Cjci^pour traduire rex-
prnssiQn grecque, et qujih. Q u l u appliquer a}*j*jàn
motif le nom de, otre .qrpbie. Jef ne p,uis, 1 expliquer
qu’en ,supposaptj,qu’il ,se^e,r%Ja^s(|^omper; par la
dénomination d'aiguille d p n n é^ à 1 orphie, et quil a,ura
voulu retrouver dans Aristqte un ppisson auquel le nom
vulgaire .dp son temps, cpnser^é encore aujqurd. hui, pou-,
vaitiîêtr^,donné, pars les anciens-,ui
tOn^rouve aussi dans A th ^ e ^ q u e Dorion &|blit que
le 'ïctfrls :est le, mê.me qpisson qu’Aristqt^gppéTa ■ Qstivy.
Uvajoute^ un trait/remarquable, quqn ne p e ^ attribuer
aux o rp h ie s,c ’est de, »manquer de démss. On doit donc 1 * 3 4 5
1. Ànst., Hi t&anim{, liv. IX, c h .q i, p. 9^5, B.
^.''Ejusdî'ibüî^^v- II, cJjjÉKVy > E.
3. Liv..Y,'ch.- XI„p.;8J ^ , D.
4. Liv. V I » ? Xm, plT m , E, et p. 87«, A.
5. ue genejr. anhn.^^iv III ,4eh.*IV, p l’ib5f'A^
■6. Hist. aM7« ^ i v .% ^ W X W ,