L a F undule multifasciée.
(Fundulus multifasciatus ; Hydrargyra multifasciata, Lesueuiv)
' A la .suite de c#s espèces, décrites d’après nature., je
dois encorë parler de celle-ci qubique'je ne l^ni pas vueT
M. Lesueur dit qu’elle n’aurait, comme sçn hydrargyra <//«-
phana, que quatre rayons à la membrané branchiostègej on sait
maintenant pourquoi j ’ëlève quelques doutes sur-ce nombrefLé
corps serait aussi traversé par cinquante bandes (fifiy ), alternativement
brunes et bleues; mais ce nombre me pâréût bien considérable
pour un poisson de trois pouces seulement de. long; ét
je ,y. a une faute d’impression, et qu’il
quinze. La dlorsale et l’anale sont-presque égales giyest
pointue. Le corps est plus élevé du milieu (et moins transparent
que celui dg; son hydpargyra diqphana - J e rnuseau est jju.çsi plus
court ^ les ventrales sont plus grandes. -
D. 14; A, l4; G. 26; P. 18; y. 6M
Ce poisson, du lac Saratoga, sert d’appât,, cqmme les
autres espèces. Il atteint à trois pouces de longueur.
M. Storer n’eii fait pas mention dans sa Faune du
Massachusets, mais M. Dehay le cite diaprés M. Leâueur,
en se demandant si ce n’est pas Je jeune de Xhydrargyra
diapkana. Je ne le pense pas, à cause jjes' dimensions
indiquées par notre célèbre compatriote - ;
- «»n k
DES HYDRAEGYRES (L acépède).
M. Bosc, en étudiant avec zèle les différentes productions
des États-Unis, où ses fonctions de consul le
faisaient séjourner, avait dessiné plusieurs espèces de poissonS,
et avait remis ses notes et ses dessins à son collègue
M-. de Lacépède, qui a fait connaître ces observations dans
son Ichthyok>giei
Comme notre naturaliste voyageur n’avait donné, pour
la plus ’ grande taille de ’ son atherina swampine, que
deux policés et demi au plus , je l’avais pris pour un jeune
dès fundulèsf, que je ne déterminais pas bien dans mon
premier mémoire. C’est la spurce des erreurs que j’ai commises
relativement à ces poissions. Aujourd’hui que, par
les nombreux matériaux réunis au Muséum, j’ai reconnu
Le poisson de- M. Bosét j’ai acquis uné idée précise du
gCnfe, que LaGépèdé avait tellement éloigné de ses rapports
naturels, que M. Cuvièr n’en a fait aucune mention
dans *sbn Règne’animal. En retapissant lé genre Hydrar-
g y re jje fais donc une correction utile de ma première
M o n ^ a p lm ^ È lle vient d’ailleurs ajouter à^çelle non
moins importante du. rétablissement du genre Cyprinodon
de Lacépède.
Les hydrargyres ont les mêmes, dents que les fundules
^ u n râÿon de plus , de chaque côté, à la .membrane bran-
chioSt%é ,'nèst-à-dire, qu’il y en a six. Ce sont les mêmes
poissons auxquels j’avais à tort transporté le nom de Cypri-
fenodons. Lès espèces, connues sont en petit nombre : les
■pltis grandes et les,premières ont été observées dans les
eaux douces du saumâtres dé T Amérique septentrionale,
mais nous venons récemment d’en découvrir une en Esp
a gn e . Éès poissons de ce genre ont donc, comme les
cyprinodons, des représentai en Europe.