décrit son Belone crocodihis1 dans'le j ournal -des sciences
de Philadelphie*
L’espèce d’ailleurs aurait pu l’être beaucoup, plus longtemps
auparavant, car Commerson l’avait trouvée en 1 769
dans cette -même île et en a laissé un dessin d’une exactitude
remarquable, qui a été fort mab reproduit dans
l’ouvrage de M. -dé Lacépè’de % comme une 'simple'Variété
de YËsooc Belone.
D’un autre c.ôté il est impossible de douter , malgré la
brièveté de la phrase de fbr&kal3, -que; son "Eiox belone
maris riibri ne soit notre poisson. Les nombres qühbei^
donne s’accordent parfaitement "avec- resLJnôtrës? Il*dit
que les Arabes t p Lohaje nomment ce' poisson Charman
ou Choram, ëe qui signifie'mensonge. M. Lesueür, qui
n’a pas fait ces recherches historiques: a nommé‘ son
espèce dès 1821. En M. Ruppell4, dans sou^supplénmpff
a 4son Histoire;ues poissonS de la mer Rouge,
n’ayant ’pas ’ songé'Jaf’ rechercher dans de ^mémoire de Le-
suéür sur lès orpliiés’ ce que pouvâit' être le Beloriè ëbà-
codïlus de cet a u ^ u r, é*;rJffcdurMt^isÊulemèh'ii§^■ Forskal£
a publié l’èSpèce ' dont il s’agit sous un nouveau nom ].
celui de Belone choram, qui n’a pu être, à cause de oèlâ,
conservé. Geàavant zoologiste noüs apprend quelcé^oissoii
très-commun Sâans da mer RoÛgèq-où il e#'*^' vu deà
individus fie. quatre pieds. Il dit que la chair éSt; bdniie
e t ressemble à Icelle du brochet. -
M. Ehrenberg nous a communiqué .aussi le deséu^ dê
•f.-Lesueur, Jouïb.Td^ksîâén.îSesjnat. de £!£]$£•'> J.‘O, iS.2i^pi;^w0î^iïS^ri.(
!. ; 2’ Hist. WÈm
3. Forsk. ; Étâritiæ àb., p .W , n .0^ §0 , ■
4. Rapp;, Neue Witbeîth. zu der Faun. Â fy is., p> 7&jOOéttesi^
pèéê qu’il uvait prisé àHillassawah. Les: pécheurs
la lui ont' dôhuée sbüide nom 'à1 A b ou-Se hf. Aîcause des
tadütfè-'vôfticalès' désUcéftésy'îèe‘savant voyageur lui: avait
donné le nom âe Belone fasciata.
m M. Bülsumiër, qui uôus>aiîra|^sêÿté notre» grand individu,
dit qùeafepddssùs de laïèëfe fest bleu verdâtre, que
feldlâ^és’tetle yentrfe)sont argOùtésivLa dorsale, la caudale
dès; la ventrale
» »e^l’anale- soUPÊlanohes«^ avOe’ leurs» plus * longs rayons
verdâtres. î:Gef poisson.), abondant» â l’Isle-de-Erande, » est
bbüf’tio màngerr-' Je f*vofe c&tte'ëdôuleur ; verte > dés-ios» encore
très*évidente fsur » troàs^indivi,dus>ùqonservés. depuis huit
ans. dans U’aleqpl fii^n^seulement les, os du »crâne de! la
mâchoire supérieure, les dents, paraissent comme des turquoises,,
mais même' lês,rt^©^pulaires e t toute la colonne
vertébrale, ainsi que lés* côtés. * ’
J?ai tout lieu d#éroire que le^Ge^p- disch ou b roc lie t
de Bantam^ hgui*é'dàn«HRenard1 et dans Valentin, appartient
eUcôrê’às' Cette espèce; mais1 la figure éSf? tout -ku
plûs' rOconnaissablèrLé’pëinffè ê tfâ vu dés individus de
huit pieds de long, dont lés matelots regardaiênt la morsure
comméjüq or telle. Çles graves accidens n’oiit pu arriver
que1(par suites d’une plaie d 'é çb ir^ , toujours dan-
g^gUSeS'Sdan%un pay^.aiassi> chaud,,|mais,« non pas par
TeffetJïun poison inoculé au forsd d o la plaie, comme le
venin, d’un serpon^r«t
Je rapporterai enéo’P'^àq^B^enre, malgré la^ disposition
singuliërè donnée aux dlprsale^, le Gèep2 ‘dé là éôtë Alfo-
1.‘ RÙtod'", P o r s s . 'M o l . , iîPpa'rt.', pît?^Sv^ n.oït6t§ p ||
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