.. presque sur le dessus de là tête. Les deux narines, rapprochées
des yeux , sont ouvertes sur le haut, du Grâne. La dorsale, arrondie,
s’élève sur. le milieu de la distance dû hôut du museau à la naissance
de la.causale; qelle-ci, arrondie,“.est.égaie à la longueur de la
tête. Les autres' nageoires, sont-petites e||rondes. >
D. 8; A. 21; P. 9'^V. 6.
Sur presque tout le dos de la queqe un. repli de la peau s’élève
plus que dans aucune autre loche, et y"forme, cqmme' une seconde
nageoire, une sorte de nageoire adipeuse. Le corps, quoique* t/ès-
lisse, est çeüvert d’écailles très-petites, qu’cm'ne "découvre qu’à la
loupe et, Wee4‘le jdu4 grànd soin.
La couleur du poisson, conservé [dans Fâlèool, est grise, avec
de nombreuses rivulations blanches. En cherchai!t à voir les écailles
avec une forte loupe,- ott remarque queJe centre de chacune porte
pn petit pointthrun, et que le-bprcLreste blanchâtre.; c^ésf ce .qui
détermine la couleur grise,''de tout;ïe ço.rpÀr' Une bandelette noire
- colore la ba^ç de. la caudale, qui est^ ainsi /juc la,dorsale1, jpôin-
tillée—de noirâtre. La pectorale1^etda ventral^ .sont, en dessus,
grises, 'ayèc - dés points plus foncés', et en dessws, d’une chaleur
I jaunâtre uniforme.^
* En-examinant les parût® internes, on trouve à cette lo'cBetdès
-pharyngiens armés*-de dents, comme notre misgürne uni; çâiiàl
intestinal simple, à petite courbure, et une vessie;aérienii^4w|Qn-
tenue dans. ùne boîte pssguse.^semblable à ejdle.de
On né-peut ^dônéise refuser à placer lé§p#ê^ don if je?
traite dàns'le genre des lodheS^ fout en lar-considërânt
comme une des plus singulières ,* àléause du rudiment
de nageoire adipeuse’* sur la eaudalè^yc’e* qui montre "lés
affinités des ipGnes.avec les siluroïdeS j'en meme temps
que là forme, des mâchcûres donne un second^ caractère
non moins remarquable; mais, pour teUt le reste, >il est
évident que ce* poisson est une loche, .
CHAPITRE XX.
Des Balitores (Balitora, G r a y )^
Le, g e n r e .nd^veau de ïp'oisson, dont il va etre traite
dâdisu'ce ‘chapli'tre y a ’^ d ^O oM e !rt*dâhs les eaux douces
dé Jâva'par^lËM. Kuhl HaSseltd'Ges infatigables
zoologistes 'avaient oéeohéu les caractères particuliers de
ces cyprinoïdesfp,et ils avaient envoyé trois espèces ac—
dompagnées.de dessins élegans $üits d apres nature. Le nom
qu’ils, avaient imaginé na pasuete< im'prïtoe.wïls auraient
appelé leur nouveau gènre* Hûmaloptera.
Depuis la mort d é '^ a de ux? sa Vans, TVL'iGraÿ, chargé dè
partie icfithyologique de là Zoologie indienne du major-
général Hardwiék1, â trouvé’ d eux lip è c é s - dj&|cé genre,
et il les a publiai» Lg^oni dis M ^ ^ ora BruceV et
Balitora maculosa. Les hgurè&Alonkées par M. Gray,tsont
agé‘ft7^rnéoniiais9ables' pour déterminer des espèces; niais
elles îié ’sôtot paà exemptéi^e tout reproché';'car il a ou-
biM^» ba-rbillonS de l’une d’elles ,»et il n’en "fait figurer
.grossi èrèm.ën t que quatre à làsécohde^èeux des* angles „de
la bouche ayant été dubliési' Cependant |?ëomme M. Gray
a déjà-vfait paraîtra depUis long-temps' # n ‘om àe Bali-
tor-a, empmnté' de Buchanaù, jai drû^devôir ljâccèpter,
afin dé’ne pas augmenter encore dun synonyme ^nouveau
. la nomenclature tf é ja /à l^ ^m p le x e .^g^espoissons; car
M. J. M’clelland n ’a pas qu la même, réserve, que moi. Il
changé le nom de Balitom en celui'de Platypara, qui
signifie tête placé. '
> Voilà donct*âfes'*p0issons; à peine^-tionuüs desichthyo