figure des plus fautives du cobitis toenia, e t une autre
d’une petite loche franche, autant qu’on peut en juger
par la longueur des barbillons, et dont' il fait dans le texte
une troisième espèce de cobitis. Belon n’a pas migpx
connu ou plutôt n’a pas parlé rde nos loches, puisqu’à
l’exemple des Grees-il ne cite le coèzYw que parmi leires-
pèces d’Aphÿês. Les auteurs quiï'suiyéntqg|§qu à l’époque
d’Artedi ne peuvent être mentionnés quatix articles de
l’espèce-do ht rils traitent; | c;ar Us nWaient encore aucune
idée de Ice que” nous appelons des-genres. *
Mj^Sfordmann1 2 a^udppté lés idées’ de M.Agassrâ: sue les
subdivisions, en les admettant ''comme faeïtès’à‘*saisir-pour
les espèces d’Europe, et en ne d écidantïien pour les loches-
exotiques.-Il n’a donc pas non plus suffisamment ^examiné
le cobitis fossilis. Il faut d’ailleurs veconnaître, quel^fslie’é-
de sé servir du caractère ,-_en mpparence ^important,væt
pris du soûsorbitairn mobile 'épineux et extérieur dans
un cas, fixe,-lisse et caché »sbus 110 peau dans l’autre, est
d’une séduisante application; aussi a-t-elleqété'suivie en
Angleterre et en Allemàgne'pardes auteurs du plus grand
mérite.
M: J. M’clellanda été dirigé par un autre principe dans
son mémoire sur les cyprin oïdes de l’Inde; car e’eStîd’après
la7 'forme de M caudale ;qn’il iMsubdivisé le genre de Linné
en deux •autrësi:; les Cobitis à .caudale arrondie,.rpt'lèis
SSchistura à caudale fourohuer S’és pt'emiers .essais ont
paru dans le Journal de laPSodélé asiatique' de Calcutta®,
et ildès a reproduits dans son grand travâil sur des eÿpri*-
1. Faun. pont., p. 468. .
2 . Journ. Soc. as. Calcutta, t. VII, pl suiv•
nord es,de l’Inde^.. Les observations que je donnerai à
la fin des. articles^ descriptifs , prouveront comment ces
divisions* sont établiescsur des bases peu .solides. Il suffit
.de rappeler ici que la forme arrondie’ ou fourchue de la
caudale. ■ n’influeven aucune façon sur l'organisation du
poisson', quelle n’appoxte aucune modification physio-
logiqpe importante p. c’est tout simplement un excellent
caractère dépèces, l ln ’y^a pas de doute que , si le caractère
des.sous-orbitaires épineux ou sans épine était constant,
il n’aurait une .-valeur zoologique beaucoup plus grande;
mais M. M’qLelland n’en a :tënu compte que pour établir
, dçs différences spécifiques.
Il me^paraît donc 'convenable, de. he pas changer le
gçnrfefi'd’Artedi, et d ’y^âfoiusterai les nombreuses ht nou-
Velie^ésp:èc,es que les» recherches,,des naturalistes ont fait
-découvrir depuis Jdnné jusqu’à, ce*, jour.
iLes loehes sont caractérisées par leur bouche petite
et sans dents, entourée de barbillons; dont le nombre
paraît varier de quatre à huit. La fente des ouïes est réduite
à unè petite ouverture verticale sur le haut de
ropercules,xà. cause de ' l’adhérence sous l’isthme de la
gorge et-autour de l ’ossature de l’épaule de la membrane
branchiostège, dont les rayons 8ont au nombre de trois
seulement ; le sous-orbitaire, entièrement caché'sous la
peau ou prolongé en une épine plus p u moins saillante,
ne ferme plus ordinairement autour de l’oeil cette petite
chaîné osseuse que l’on trouve dans les autres poissons.
La dorsale n’à aucun rayon solides Les écailles sont
petites, perdues souvent dans les mucosités de la peau.
1. Asiat. research., t; XIX, part. .1 1 .