analogue à' Celui de Bloch, dans la réforme du genre Lin-
néeri. Il dîsthigua, avec raison, le brochet américain de
celui d’Europe, - et il aurait bien çpmposé son' genre,- s’il*
n’y eût ajouté, Sous le nom d’Ésoce chirocentre, !pris dans
Commerson, un, poisson, de la famille de§ clupés, etèSsil
n’y eût pas laissé d’i^ o ^ WWe/^?* ce qui esfcïàssez étpnnjint,
pui^)|^iP<A*fauteiir du gèûçfi Lépr^stée., dans lequépse,
ran^e-lè peisson de 6aresKy\à coté-deXEsoçç os&sùs.
Jkacëpède a d ’ailleurs -accepté 'èô^genre* Synode^'eu ne
le compbsânt pâsHpuLà-faitscômme Rl'odh, mais en y m!J
lant avec ^es érythrin£: plusieurs espèce^disparates. -r*|
Tel était l’état des^CdûEfàissîâaces des auteurs métho^
disteslorsque M,. Cuvier vint réformer la classification de
cette faqriille des. vertébré.
Ce grand zoologiste a porté «on attention sûr la pôiîsti-
tü tio n lïë la mâchoïrè^supérieüre deï?|ès malacûptérygféns
abdominaux, .sur Tabsènce de l'adipeuse etpuli'Céifë^des
Goecaml au - canal viatestiûal. IlT-a: ét^iyreomme genre dé
la famille dès' Ésoçesy-ceux qui? joignent* à^a présljpKetdës*
deux derniers Càractèrèi, eelui d’avoir encofe^lè AOrd de
la mâchoire supérieure formé par l’intermaxillaire, pu du
moins quand ibhe le fortne*ipas-tout entieiy-Ie.maxillaire
est sans dents et cachée dans l’épaisseur d-és lèvres p enfin f
ajoute-t-il, tous ceux que*nous connaissons, leS^micros-
tomes exceptés, ont la dorsale dpposée. à l’anale. Partant
de ces caractères, il a*té$ervé le nom de BEdCHEÉÿf^op?^
aux espacés vb!sines ^ f e p i c e d^Épïppey^et donl on va
lire les caractères dansle chapitré premier. Il a séparé les
Orphies {Esoæ Betoné) et les Hé-voramphes ( Eàoù? ;Bra~
riliensfa) des autres ésoces de Bloch ou de Lacëpède, il
a adopté le génre Scombresoce de ce dernier naturaliste,
il j* créé les genres Gauaxies, «Stomias et Micrôstomes.
Tous sont voisins les uns des autres, de la même famille,
etj: dans-cette classification, j’ai suivi les rapports' saisis
par fauteur du Bègue animal. Presque tous ces poissons ont
le maxillaire sans dents*: il faut même insister sur ce caractère;.
Je retire de la famille des ésoces le genre Salanx de M.
Guvier* attendu que j’ùi vu la nageoire adipeuse qui avait
échappé à l’observation de cet illustre zoologiste. M. Muller ,
à qui i’avaisrcommuniquë, notre exemplaire, n’a pas trouvé
cette, petite nageoire. Je crois que cela lient à ce'qutf ce
célèbre naturaliste, cherchant à partir de diagnoses basées
sur d’aotrés principes que les miens, n’a pas assez de -confiance
dans la seule puissance des - caractères; tirés de la
forme, dé*la position et de l’armature des maxillaires des
m alaco p ter y giens abdominaux. Les Salanx ont le maxillaire
armé de dents assez, longues. C’est'après lés avoir vues
quç fai peUsêiS chercher l’adipeusej petite et difficile a
trouver sur un individu un peu desséché-par l’action d’un
alcool trop concentré. Néanmoins je me suis assuré de son
existence : ainsi, les salanx sont de la famille des Sblmones;
ie ne. nonserve aucune incertitude à leur égard.
. Jer crois qu’il en est de même des chauliodes, voisins
des ScopèleS', e \ non pas des Stomias.
M. Cuvier a aussi placé dans les Ésoces le genre A l é po -
céphale de M.-Biâsb. La présence de cæcums assez nombreux
autour du pylore fait que ce poisson, malgré la
position de sa dorsale, appartient à une autre famille.
M. Risso avait déjà exprimé cette opinion, que M. Cuvier
n ’a pas?suivie* ?
Je viens de citer le mémoire du savant physiologiste