et souvent irisé. La dorsale, jaunâtre; offre plusieurs lignes couleur
terre d’ombre, réunies souvent en mailles hexagonales près
du dos. Les pectorales, les Ventrales et l’anal^ sont blanches dans
les males et jaunâtres chez les femelles. La caudale, rondin est variée
de teintes légères de jaune et de bleuâtre, et avec plutieujis séries
de taches brunes dans lés mâles: :
Ces petits poissons vivipares se tiennent en troupes assez
nombreuses, à l'entrée du canal qui communique au lac
Pontchartrain, sur les fonds sablonneux; iîs s’éloignent
peu du rivage et de£ racines qui peuvent léur séïvir de
retraite. Ils sont aussi très-,communs dans les Bayuns. Ils
troublent l’eau en agitant la vas^4 la moindre peur : ils
sè cachent parmi les herbes3 après'quelques instans^'on les*
VOit reparaître-, souvent poursuivis par u tf^M o IfilÉ p . Ils
ne dépassent pas un pôuce e t demi ou deux pùücèsf 7*
Long-temps'avant dutùdiér les moeurs de ces petits'
poissons., M'. Lesueur avait, en 1821, fait conrrëutre^É£te
espèce dans le Journal de Philadelphie1 2 d’après d esindi-
vidus rapportés de l’est de la Floride par MM. Machère
Ord, Sây et T. Péale.
L a PoECILIE VDE bCHSEIDER.
(Poecilih ScÊrfeideri, Val.)f-
Est-ce bien une poeeilie que le poisson décrit et figuré
par Bloch dans l’édition de Schneider9 sous le nom de
Poecilia vivïpctra P Je n’en suis pas certain; mais ne saèhânt
ou le placer mieux, je le maintiens^provisoirement à la
suite du genre.
1. Lesueur, Jourruvf i%e aca$. ôfjiat. sc. ÿf’Phil* Sauf. 1821, pi. I.
2. Bloch et Schneider, p. ixxxvi , '
Il a le eorp6 comprimé; la tête couverte d’écailles, plate et large
en dessus; la bouche étroite; une rangée de dents petites et fines*
comme des soies; la caudale est fourchue.
B. 6;^ D. 1; A. Vj G.'^O^P. 12; V. 6 .
Le nombre des' Payons braifbhiôslèges et même ceux* de la «for-
sale et de l ’anale ne sont pas. de nos poecilies.
Bloch,le colore de jaunâtre, avec cinq larges bandes transversales
brunes.
*C’eSt un poisson long de deux pouces, qui vit dans les
eaux douces de Surinam. T
D è / i8 ï% cfètas înoh.tfevail publié dans le Recueil de^
loï)fservatïoWdes 2^1ognRde’ $ 1* ae Humboldt, j’ai changé
l’épithète de!Ti i v i p a r a m ^ \ \ e de Schrieidèri, parce>que
tôuté^fles^^|.âès' dè ceifgèTiî'e' sjûnt v rv i^ té s .1 ,
tes pbis'èbïi décrit paT 'Bloéh'n’eSt pas une^pcecdie^éé-
qui ^ f e pjrpbable, f l f j est au moins et Bloch
assuré tjue ^sôn^poîsson esLyivipaTe. Il faut
‘ êïffre r que-hOusHe rèce^ïbife un jour.
filfS ÿ irb ù y # d a n s l’Belithyologie de la G u y a i^ ,.d u *
chevalier Robert H. Schomburg^^aueuir ppîssou qui lui
^ e s s e ip b lé ^
L à M o l l iéAis ié .
Lesueur.)
M. Lesueur observait: décrivit le premier ce curieux et
intéressant poisson des eaux doiiçes des États du sud dé
l’Amérique septentrionale. Ayant Vèconrra qu’il devait
constituer un genre nouveau, et étant toujours prêt à épancher
les sentimens de sa tendre et constante amitié ppur»
Péron; partout où sa vie de voyageur infatigable le portait,