celle dê nos petitesespèoeS. Aldrovande a copié1 le dessin
de Gesnér, mais ni Rondelet, ùi Belon ne parlent de^ce
poisson.
Baldner, sous le nom Muhr-Grundelt& laissé dans
son manuscrit uné fort jolie peinture dé cëtte,loche, que
Willughby% n*a pas négligé de mentionner, celui-ci l’ap-
pélle Misgiirn ou F ïshgurnpi1 le décrit ajssëz bien après
FavèirJtu a J Nuremberg et-ensuite à Ratiçbonne^ mais
je i$e sais pa^ trop pourquoi iH a cbmp&ré à u l lamproies,
ce qui a empêché son esprit de saisiv les vrais tàpports
dfetré'é pdissôn La plus fidèlé représentation dé cette espèce
est une des meilleures figures -de Marsigli3, il l’appelle
Pissgurn, d’après lès Allemands, riverains du DanubeBt
il àjpute que d’autres disent Pewker ou Beiseeker, ou
P fe ife r fë e qu’il fait venir de pfêifen (siffler), parce que,
quand on prehd cê poisson, il se contourne et ibfait ente
n d it un “ ^ ruit semblable ^ ; une sorte de sifflets Il^efet
très^rai qùh,/quand on prend notré;misgurno ^ a n t 1, il
fait toujours entendre ütf bruit très-distinct1, mais je dois
ajouter que faiSs petités loches rubannées {cobitis. toenia )
font la même chose.
Après qu’Artedi et Linhe eurent introduit l’espèce sous
le notü ê è cobitis fossïlis, à cause de son habitude de s enfouir
Sb us la vase, ce qui avait été raconté à Gesner, avec
un peu d’exagération‘et de merveilleux, par un médecin
de son temps, le I).1 Fâbrièiuéy Bloch est venu en publier
une très-bonne figure 4, et-en donner l’histoire dans son
1,. B è !>• §79-
2. Jbid., p. ^
3. Mai«-» Banub,, p. 3g, plTiS^ %•
4. B1. /pT.Si, ûg. i. -
chapitre des loches cest sa première espèce. Nous ayons
d # à | expliqué comment Lacépède, ayant mal compris le
"Sn'sMë 'B l ^ S q u i d’ailleurs pétait lui -même fort mal ex-
primBa^-Hi devoir faire un genre d& ce'poisson. Nous
avons aussi insiSé dans notre fdèS|E*ption surdon affinité
avJc \e :cM tis toe r iia , q i^g^yecdâ plus grande ressemb
la n t^ a'W? memes habitudes., Nous v o y o n s p o is s o n
s’avancer jusqu’en Belgique-, oh M. Selyse-n fait sa%première
espèce*-des cobitis.. Mais il ne paraît exister^ ni dans le
ncid de l’Europe, ni dans aucune partie; de l’Angleterre;
car, kijLinné^ni Muller,, ni M, Nikon n’en font mention.
AUpuÿ ichthyqlogiste anglais n’en |p |j |g on ne doit pas
f'c |S Willughfiy, qui né fa vu qu’en Allemagne. Je ne sache
pas q uCm ! jamais ‘|St|2rfincqn,%é en Françe, ni daps le
midi dq l’Eurcÿe^ mais on le voit habiter,vers l’est. A
l’autorité de Marsigli il faut ajouter que M. Reisinger1 le
dit rare dans le Danube, mais commun dans les eaux^ de
la Hongrie. '
Pallas2, qui ne l’a pas vu dans la Sibérie, l’a trouvé
dans les versants vers la Raltique, la Caspienne^et la mêi^
Noire/Les Ifuïïes'ïui dohhentde même riorn,qua la lam-
projOy FFjiin.
M. Nordmann3 le place dans tous les petits courans
d’èau de la Russie méridionale. Il varie considérablement^
ét cet auteur croit que le cobitis Furstembergii de
MiFitdùgei*, où ■ïéiè0itis variabilis de Parreys u’est pas
hnè espèêe* distincte: Il paraît cependant que M. Agassiz
esGd’unë autre opinion.
1. ïcRth. Hung.,
2. Fatoii Mass. a siàt^ p . * 6 Ô , 1 2 7 .
3. Faun. Pont., p.4&9-