L e Brochet AustraL
( Esoæ australis, nob.)
On cpnsei^e depuis ^ng-tein^s^^aHS lé ^àBinet du
K o iî un» brochet qui provient du.'vo*ge de Péron : il
ressemble tellement à celui de nos .rivière^, que j’ai hésité
long-temps à le considérer comme d’une espèce; distincte.
Cependant, en le comparant î un brochet de même taille
de notre pays, jé lui trouve les différences suivantes :
Le corps du brochet austral est iieaijcoup plus trapu et plus
haut; la hauteur _est contenue six fois.rdans la longueur totale :
elle y est sept fois dans celui ^ ’Europe. La tête est comprise trois
fois et trois quarts dans le brochet antarctique, et elle .est quatre
fois dans celui d’Europe. Les écailles*du premier sont un peu plus
grandes; jé n’en compte que cent rangées entre l’ouïè.ét la causale;
les branches‘de la mâchoire, e t'surtout dé l’inférieure, pàraissent
plus larges. Cet ensemble de différences'légères donne à cejioisson
une physionomie différente de celle du b rocher d e pos eaux^pucésv
Les nombres des rayons des nageoires sont lesj-mfêtnçs; mais
la caudale de l’étranger me paraît, un'peti moins ëçhanïyéer.
Les -marques que Pérou h mises sur son poisson sont
celles qui indiquent la tçrré de Diémfen pour patrie^ des
animaux ainsi désignés. Nous n’avons, 'd’ailleurs, aucunès
autres notes sur, cet intéressant poisson.
L’individu, long d’un pied six lignes, .est conservé dans
les galeries depuis i 8o3.
L e B RO CH ET ESTO R.
(Esoofy estor, Lesueur.1) '
Les gaux douces de l’Amérique septentrionale nourrissent
l.'Joum. sc, nat, of Phil., vçl. I, p. 4'13 ; 1818.