dessous de l’antérieure, est,unltrou rond qui va communiquer avec
deux autres pratiqués de chaque ; côté de là féce: articulaire postérieure;
mais il n’y a pas de trou immédiatement sous le corps
- vertébral. De chaque coté'du-trou de la-face antérieure, il y a un-
autre* petit qui communique dans la boule. Cèlle-ci' est plus largement
ouverte sur le-côté. En arrière il y a trois àutresmetites;ouvertures
, une médiane et-deux latérales, qui !s?ouvren*ussi dans là
boule. ' • - : ; ' : : *.
L ’osselet de Webber a-Ja forme d»ûn petit.hameçon : il est plat,
courbé en arriérent en dedans', ^et donne en ayant^deox'apopfcyses
pointues-et divergentes.-Il ,e^ petit, et on ne peut le voir qu’après
avoir séparé l’spophysë épineuse de la. première vehtèbÉe,e|‘ de /ses-
dépendances.
La troisième vertèbre ressemble aux .suivantes.'On en compte
trente et une, tportant des-cefes.-et constitué^ en vertèbres abdominales.
-Pour compléter cetto-colonne‘épinière,- il *fa.ut y ajouter
les dix-sept caudales.- Ces vertèbres on^lesvlieüx cônes articulaires
assez .longs/;et strès-yétréeis^à leur point de réunion pour/former
■ le'corps de l’qsy, -
C’est dans le renflement qû^i&te la vessie aériennex globuleuse,
formée par ses deux membranes': l’une externe fibteUse, l’autre
interné membraneuse1, dpnnant -par le trôn médian de la fac^pos-
térieurn. de la vertèhre un petit conduit;, allant f.^^GéWphage^
■ Schneider, a donc bien observé cet appareil; mais ni lui, ni-aucun
autre naturaliste j- n’avait encore décrit-la. complication- osseuse de?
apophyses vertébrales qûiêrenferment cettevessie.;?1«
On voit q.uè cette grande vertèbre rappelle ce que latn ature nous
a déjà' montré dans les silures et dans les carpes ; mais avec .des différences;,
ôui prouvent qu’il n’y a aücune: espèce d’unité de composition.
En effet, nous n’avons -ici que deux vertèbres: engagées
pour former la grande vertèbre, tandis quïil> y en a .trois dans les
carpes, et quelquefois quatre ou cinq, dans quelques silurôïdés/Dans
ces poissons, l’interpariétal contribue à faire mie .partie du casque,
tandis qtië; dans les cobitis, les pièces osseuH^ qui jreçouvrent le
canal Vertébral restent distinctes des. osi du crâpe/et vont s’articuler
avec l’occipital. Les osselets de Webber sont tout-&r fait cachés,
et les; grandes- apophysès des silures ou des carpes s’élargissent encore
ici pour former l’ampoulé*osseuse contenait la vessie aérienne.
La: description que je viens de donner du Misgume,
a f a i t e sur un des individus ■epyèyés de l’Elbe au
Cabinet dtf Roi. par M.. Nitscb,, Ils sont longs-de neuf
popèps- Nous en ayoqs-d’autres de même taille, qui ont
éjé .d o n n a i par, M. Âg^iz.pdls. viennent du Danube.
Mi Hammef Vbîi^.a aussi - adressé-de Strasbourg. Nous en
ay.0ns>ré|u un -individu, vivant, /epyo'yé du Rhin près
Stras^durg j il vit trep-bien dans la:cuVë, où il est conservé
^ëpnisihuit ans. Il se nourrit de vers et de chair hachée.
Il -vient à la surface *d,e l’eau, avaler de l’air, mais je ne
Fai^jam^q vu» ep yrçndge par Fanus; non pas que je nie
le fait ayancé^par M. Ermann et répété par M. Cuvier, je
suis mêine< d’autant plus disposera l’admettre, que j’ai
vu, le cobîtis taenia rendre souvent des bulles d’air par
l’anus. Il s’enfonce souvent dans la vase ou dans le sable
fin, ë^i£;fai;ij>alors sortir par la fente des ouïes le sable
fin qu’il a introduit dans sa bouche, , ,
Ayant été blessé par des tortues d’eau douce, mises avec
lui dans -sa quye, il a réparé avec rapidité les parties de
sgs^ageeiçesdorsales .et anales, qui avaient été arrachées";
et il a ; aussi cieatriaé des blessures faites aux muscles coc-
çygie ns-la t.éraux.
Ce poisson paraît d’ailleurs beaucoup moins répandu en
Europe que lès deux autres lâches.
La première figure dumisgurne e&t dans les oeuvres de
Gesner1, mais elle est bien loin d’être aussi bonne que
1. Nômencl., p. 286, i56o, et dans l’édition allemande, p. 160, Francof ad
Moen:, 1 6 6 9 . Ü '
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