108 LIVRE X V I I I . C Y P R IN O ls lE S .
• jet Jsurmontées de ^plusieurs autres lignes, rousses -et en.zig.-zag. Il y
a plusieurs individus qùi^portent. sur1 I^Æpjips descelles .taches
t tranyersales bleues. On eu voit -fucore la trace sür^ quelques-uns
de..ceux conservés dans l ’alcool. Laicaulfale^ lercenlre d’un beau
jaune orangé ;s "du roux; ’lîvéè plùsîeurfrlériés .de petite§j|taçh.es
blanches^coldife le lobe supérieur, tandis que l’iïfférieur a le centre
d’un beau, blanfy ,tranchant avec le bord ncar.jde laàiâgêpiré/'Les
pectorâles'so'nt jaunes, les- ventrales^et4’anale blanches-
M. Lesueur aj,out;e qu’on peut regarder ceqtetit pmsson
dbrame l’un des .plus K^Mg;.dÆSi|eaux gag nantes des Bayons.
Volçi mes-,olfpfva t i sur'la-^plaij&lmóïpgj^' g ■ '
L’intestin de petit peü^son est l^ag et enroulé onze fois ^sur
lui-mêmej quand»il est déroulée, i l estrau/moins qhatre^fgis .aussi
long que lé corps. Le foia.Jst trèsmetit. L’individu que i’ai’disséqué
était un mâle. J’ai observé'lés deux laitances rejetée# d^ps le' fond
. de la cavité5 abdominale. Celle •ïCirest' ’petïtév Gâr - elléSîfjèlait guère
que^'le-sixième "de<la lf)n|pïeür fatale. Les viscères ,que j e \nens dfe
nommer étaient envelbp’pës jcTans un péritoine argenté , noimvpar
un sablé assez abondant'rdé,Jpoktts-i pigmentaires noirs*An - dessus
est unp^vessie aérienôè qui & prolonge en 4 &u? longues et ^grossies
cornes dans une cavité pratiqué,(Rentre les muscles de la 'queue’,
arf-delàsdes intepépineux ae l’anale, qui ne prennent qu’uri tr|s-
petit espace en arrière de la.jiôàâiere5 vertébré abdominale, aï'caUse
de la briëvèté 'dé la nageoire.^^®a.rétère "Suit, çbnïine- à l’ordinaire,
le premier interépineux.de banale et passe-entre lesgeernes delà
vessie.
La longueur de nos individusgést de deux policés six
à ,:huit lignesfj^
Les collections du Muséum én sopt redevables à M.
Lesueur, qui4q&;a envp^æs.du laç,Pontchartrain, près,de
la Nouvelle - Orléans. Ç&jzélénaturalisée dit que l ’espèce
est très-copimune dans tous les étangs d’eau douce de la
.Lbuisïaée^ Il n’a pii l’étudier ^qu’efr f8dè»| quoiqu’il en ait
donné la prèinrère^nôtree ém
’ {En*l‘ès>pê%bant dansBe lac, Lesueur a cru remarquer
que les -'M olliëxlisies ■ ne- vivent pajpen «troupes' Comme
les P(n|i|iè§ ou les^j^prinodons.y elles >vont par petites
b an d es ;*^e^qti à tr ef de six au ;plu%1‘s’ârrêtent, soutiennent
spu^ent-itra-n quilles„»su-la-surface* • de Peau. -Elles s’élancent
quelquefé^^àvec rapiditépaprièsyles-autres espèces,-les
poursuivent avec-ardeur, et les forcent ainsi! à-sauter hors
de l’eau ; d’autréi^'fêis^elllf s*é mêlent dans leurs troupes,
paraissant alors être en bonne intelligence avec elles. Souvent
aussi ces Molliénisies nagent derrière une bande de
Gyprinodons ou de Pcecilies, et on dirait alors quelles
s établissent comme gardiennes du troupeau. On les voit
chasser et rallier celles qui s’écartent; de temps à-autre
elles en poursuivent quelques individus avec plus d’acharnement
, et viennent ensuite reprendre leur place derrière
la troupe:*. ,
, M: Lesueur ^joute- que les meeurs^de ^cette espace devraient
encore | êtréSétudjpes par d^^oêservations plus
suivies, qu-ij^’a pu leda^; en se promenant Sur les mords
;du* lac.-
DES GYPRIN|)D©NS , ; Lacép., OU LEBIAS, Cw. jj
Jpeht en examinant les manuscrits de" Bosb,- et en les
comparant,^sbit aveg lés travaux de Lacépède;’ soit avec
la nature, que je me'suis convaincu qiie le geùre C yp rin o -
don a été fondé par Lacépède sur le même ppisson qui a
servi à M. Cuvier pour établir Sbn genre Lebias.
Il est impossible de n’è.pas reconnaître sur le dessin ^original
de Bose, gravé dans Lacépède sous le nom de