pas cinq rayons, et leurs pectorales n’ont pas toujours la
base écailleuse. Bu reste ils ressemblent aux périoph-
thalmes par là plupart des ciractères, notamment f lè la
double lèvre, par le rapprochement des yeux et par les
deux paupières qui les enveloppent lors de la rétraction.
Le nom que je leur imposé exprime la faculté qu’ils ont
de relever Subitement. les yeux’aü déssliS' de leur niveau
ordinaire,, comme s’ils les/faisaient sortir de -leurs oijètes,
cqmme s’ils lesidardaient, de &t>kvh jactus, et d ,
oculus. |
L eu r^ q^ de vie est le même que celui des périopfc-
tlialmes. ’
*Le Boléophthàeme de Boudaertv
(Boleophthalmiis Boddaèrti, nob.; Go&/«.y Boddaerti,PàU.J||l
Tel est cèlui que Pallas a nommé d’après Pierre BocU
daèrt, médecin de Flessingueet ^dXJtrecht, auteur d’un
tableau de mammifères et de quelques autres écrits sur
l’histoiÿe naturelle. La d#Scrlption que Pallas von puldfe *
faite, à cequ’il parait, d’après un individu maie, est de
Boddaërt lui-même, et fort incomplète, en ^partie même
erronnée , :^j isa figure médiocre. Mais il a reparu une
figure bien meilleure, d’un individu que nous croyons
être la femelle, dans le Système de Bloch, pi. iê>, sous le
nom de go&i.us striatus? p, gpfg-Gomment’ JHodh a-fcûl fait
de ce poisson un gobie en même temps qu’il place le
boddaërt dans ses éléotris ? Cest une de* cès bizarreries
dont le Système posthume fourmille et qu’il n’est donné
a personne, d’expliquer.
| Ge qui est certain -cest que les poissons que nous allons
décrire sont identiques a ve c dce gobius s triât us.
liespèee en paraît très-répandue : nous i’avons reçue des
Moluqûes par M. Beinwardt, de Pondichéry par MM. Les-
cheîîault et Bayüaud, du Bengale par M. Belanger, et de
feombay par M. Bùssumîer; et nous en avons vu un beau
dessin fait à Malaq.câ p,our le major Farkhar.
Q’éstle nettee-kunM-mottah deRussel (t. I, p. 42, n.° 54}*
APondiehér.y, selon*M, Leschenault, son- nom malabare
ou plutôt tamoule - « s s * * d i t qu^à'-Tran-
quebar#êstattim comme à son ordinaire, il
éifi^uie que Ce sbnt*tles mo^s malaïip le nom malais du
genre est a Malapca même bloàdo, et>*ç#elui de l’espèce,
ojoodo -çhièna. Les. .Anglais dlàjilis dans ees .centrées, rappelle^,
aiudjish (p^is^on de va&e);„( comme beaucoup
d’autres gobioïdes. Tout fait croire que^ç’çst le pit-Jisli
de Nieuhof, copié par Willughby S* poissOn qu i, dit
fauteur,^tient dans les lieux vaseux^t -^t cependant
d’un goût déhcatj il se meut aVëe-tant de rapidité qu’il
pëut fauter d’un fossé dans un autre.3
'M. ' Leschenfidt dit que veêty - mine habite les
ét^angs-^alés des epvirpns de Pondichéry, et qu’il est- difficile
à prendre, parce qu’il s’enfonce dans la va&e et échappe
aux filets d«Sîpëcbettr&. M. Busçumier fait un récit à peu
près semblable de ceux qu’il a eus à Bombay^ ils vivent
su« la vase dans les endroits ôh il y à peu d’eau. Les naturels
S’en nourrissent avec plaisir.
. fit hauteur du corps est tp peu plus de si* fois dans sa fongueur,
et il est d’uu quart moins large; sa tète y est quatre fois et, demie,
et sa hauteur, qui est des deux tiers de sa longueur# surpasse
peu «a largeur. La ligne du front va, en se cçmrbant un peu, jusjipp.,
pi. 8^i£° i. — t App.,