parties* ni la cote occidentale de l’Afrique * ne nous ont
envoyé aucun poisson de ce genres et aucun: auteur n’y
en a déc'iât; mais il en existe plusieurs dans là m$r des
Indes, et ils sont remarquables pour la plupart par des
formes singulières ; cependant il ne^s’en trouve ^às dàîs bes^
grands recueils hollandais, ou tant de poissons curieuxsônt
représentés. .
Pallas , est le; premier qui en ait iait connaître : il en a
décrit deux espèces* mais ïïouttuyn, Thunberg,.et Bloch
dàhs son Système, en ont publié trois antres, auxquels
nous en -ajouterons quelques-uns.'
ZtC, /jC&Ll^OjSYïÆE., pRIipTAI».
(jCallionjaius oriertlalis^ BL Schu.)
Il ne nous est connu que par la "figuré et la description
de Bloch.1
Il a-de^ grands rapports ; avec notre callionymus çithara; mais
sa deuxième dorsale est moins haute; son anale l’est davantage;
sa caudale1 èt surtout sespectoralés sont beâüéoup pliis'îôh^ùé’sj
Sôn épine préoperculaire est courte, et lâ patte d’oie divisée en
trois dents. Sa tête ressemble à celle du callionymus jÿrà. t e premier
rayon dè sa première dorsale égale la moitié: de la longueur
-totale, et le second lui cède peu.
La deuxième dorsale et l’anale ont près du double de la hauteur
du corps; la pectorale a plus du quart, et la Caudale, qui est un
peu pointue, plus du cinquième' dé la longueur totale. 1 2 *
Le corps est .orangé, semé de taches noirâtres, et d’autres, plus
petites et blanches', sont éparses entre elles. Les dorsales et l’anale
1. Sjst. posth., p. 4 i t pi- 6.
2. Bloch donne les nombres comme il suit : D. 8 — JOj A. 12; Ç. 8 $ P. 4; V.r7.
Mais ff! doute’ besucôup' de-l’exacfitudë des trois derniers-, et sa ngujfè même en
montre quatre â la première dorsale.
ont des taches rondes et brunes dans Les intervalles dé leiirs rayons,
et sup ksuJorsate il y. A‘ enr:outre'des points blancs. L’anale’ est
teintée de .noirâtre et devient presque^ noice sur toute sa partie inférieure.
Il'y a trois bandes brunes, ou noires en travers île lapèctoéale
et cinq sur la cauÔÉle. Les ventrales sont grises et bien moindres
que lés pectorales ÿ ce qui est rare dans ce genre.
V La figure est longue Je sjx pouces.
L e Ca l l ionyme a cornes c (Jure es.
C Callionjnius: eur^wotnf^^nQh^)
Toés^lés càlliépyméS européens-ont le ppécpércule armé
à. sçn angle ,d’une épine dont l’extrémité{ se relève et se
divise en trois pointes'-aîgtiés, dirigées1 vérs le'haut en patte
d’oie (>ld plus ou moins dé gtosèeur dé Ce’? pôihtésfait leur
seiiïè! différehqq. ^etiÉ arihure est plus' vârïée dans ceux
des Indes.
Kfe^èeè°âcMèile, 'qui hbjié)xày 'ÉÈ éployée" dfè Bourbon
par JÆ. ié.éàpitàlfee ée^tte fie,
a cëttfe prodUfetiddidix prëopercule plus îongiiç qu’à aucune espèce
* d’Europe‘, plus fortemchrfécÔtarbée 'éers le haut, et la patte «T'oie
■' \MnSfe;en tdûteé un peu incKnéesetf àVàht. fl y
à de plus àWba^d ê lâ^rîcfdùctiori et avant sa cOurôurè, une ein-
quièïûe pointfrfdqpîutôl une première), adhérente à sa*face externe,
' 'et dirigée eiii avant, cbinmè claTas la plupart des espèeés suivantes.
Du reste Sa tête esè triangulaire, très-plate*, trbîâ fois plus large que
haûté; d’un tfers qüe4 large, et dfuntè lètiguettr-' contenue
qùatrfesfoîâ èt déférer dans celle dtr tjbrsson, dont la* èéfiiflyie,
pointue, prend un peu plus du quart. Ses dorsaPés, à penprès égales,
né sont pés dé béaucoiiji pïus hautes'que Pe cOrps ; la isëdonde,
ainsi que l’anale, se prolongent eu pointé' en arrière; •
■ v iDi 4 — -9; À, 9 , le dernier double;tX lit; ÎP. 18;Y. l