Dans la paraît brun
■ sont noirâtres. A fêtât fra isâ t est d’un rouge pbis-ou moins foncé,
plus ou moins sanguin. Sur notre peinturé chinoise| on lui donne
sur un fond rose*a refleîs dorés, des ares traiïsversêstifant|au
lilas, et on lu i ceforè’les nageoires en rouge un-peu dràn^è.' Dâns
une autre peinture chinoise qui est à Londres, # m d’unrose un
peu jaunâtre, avec des'veines1 et des taches’ rdseS”. $S
Nos plus* j^audsf, individus sont k>qgs. de dix pof^s.
Ils viennent des étangs de Calcutta* et nous les devons
à MM. Duvaucel etDussumier? ç’est le changua deshabitans
du Bengale, décrit et représenté par M. Buchanan soais le
îîdtn dé gobioides riibicundm.1 - , .
M. Baynaud nhus l’a aussi rapporté de Rangoon, où les
Birmans le nomment mayenna.
Le Foie de ce gobfoïdé est remarquable par son volume et par
la longueur de ses lobes: EU ouvrant l’abdomen, on voit dans h
parue supérieure la masse de ce viscère arrondie en dessous^freuse
L dessus pour .r e ^ v o ih l^ o p t e ^ ^ donnant ^smte deuxlpbes
longs et étroits qui embrassent l ’intestin et atteignent a l extrémité
de la cavhé du ventre. Le lobe droit a un petit lobule latéral. La
vésicule de fiel est longue, mais fine pomme un groa^nn. Le
canal intestinal est simple, étroit, peu replié : -cette^espece a une
vessie aerienne ù la partie antérieure du ventre; elle es*. argente« et
L’amblyope est de tous les poissons de la famille dps.gobies^ui
qui-a sur le crâne la plus haute^ prête longitudiüde;Æ le p^ p p rt
tout entier et se. porte jusque, sur. 1? fropt qui s élargit entre les
orbites en uSé hgure rbonmoïdâle. Lapophysê postorbitaire &
celle du frontal pôsftêiienr sont grandes et dirigées obliquement^
avant- mais le frontal antérieur pe donne qu W p e t i t e pémte. Les
mâehoires sont très-fortes; le maxillaire est plus épais qu’aux gobies.
1. Hamilt. Buchan., Gonget, fishes, p. 36, pi. 5 , fig. g.
Les os de l’épaule sont aussi minces, mais ceux du carpe sont beaucoup
plus petits. Les os du bassin , plus petits qu’aux gobies, forment
à leur face supérieure une carène analogue, quoique plus faible, à
celle des sicydiums. Il y a onze vertèbres abdominales et dix-sept
caudales, conformées à peu près comité dans le trypauchen*
'Amblyope -.mayenea. '
(Ambljopus mayenna, noh )'
Sous ce nom de mayenna, qui «St probablement générique
chez leâ Birmans,.M. Raynaud a rapporté de Rangoon
un poisson de <îe gerirr&r‘'
dont le corps .est plps comprimé et plus aminci en arrière; la
caudale, et les pectorales mus longues : la première n’est que quatre
r'%fds e t‘demie dans la longueur totale, ef les autres sept*fois : la tête
y Sst rix foi^vSâadptsâlé et son anale ogt quelques rayons dé moins;
• D. 6737 ; A. 1/35 ; G. *15. jJ
M. Kaynaud lé peint d’un brun àSsez fBncé. Les individus qu’il
a rapportés sont lOngs <îe quatre à cinq pouces.
Nous en avons aussi de semblables du Bengale et encore
de plus petits.
Z/AmblycW>e rose. :
{Jbnblyopus roseus, nob. )
JÆ. Bussumier a trouvé a. Bombay une espèce à corps
plus comprimé, 'a tête plùs pètüé; h dents plus menues t
et qui a, les pectorales et la caudale presque aussi longues
que le j\Jayeuna. :
La longueur de sa tête est huit fois dans sa longueur totale,
celle de sa caudale quatre fois et deux tiers; celle des pectorales
™ huit fois-et demie. Ses. rayons, sont un peu plus nombreux.
D. 6/43 ; A. fp h S