de la longueur de la tige osseuse qui le. supporte. Le second est à
peu de distance (à peu.près sur le milieu de l’espace entre Pceil et
le bout du museau)^ à peu près aussi* gros que le premier, et bien
moins long, n’ayant que les trois septième& de la longueur de l’antérieur
et terminé d’ordinaire en pointe simple, mais il est gaiiti sur
toute sa longueur de lambeaux charnus. Letroisième est sur le crâne,
entre les épines des tempes,articulé sur unepetite crête très-différente
de la première et plus fixe,, de plus de moitié plus court que: le
second j il se termine en .pointe simple,-comme le précédent* et est
garni de lambèaux charnus et nombreux-.
La véritable première.dorsale est insérée sur le dos, entre les •pectorales,
et composée de trois rayons munis à leur base.d’une membrane,
qui descend promptement et se perd sur le dos sans atteindre
le rayon suivant ; le premier, qui est le plus long, n’a pas le septième
de la longueur du corps.
B. 6;D.S — 3 — 12 ; A. 10 ; (3.- 8; P. 13; V. 1/5. .
Tout le corps est couvert d’une peau molle, lisse, sans éçàïHes
ni âpretés,'êOloFé en dessu? d’un• brunolivâtre, en désSQ^de
blanchâtre; les pectorales ët la caudale tirent aü brun noirâtre.
Des lambeaux cutanés, déchiquetés ou ciliés, 'èu.dela forme que
les botanistes nomment pinnatifide, et de différentes longueurs,
- adhèrent ei^ grand nombre au pourtour ‘de la mâchoire inférieure
et aux bords tranchans des côtés de la tête, et il y-en a de semblables
des deux côtés du corps, jusqu’auprès de la queue, qüi ajoutent
encore à tout ce que ses proportions, ses épines ët ses filets dohnent
d’extraordinaire à sôn apparence.
| Les individus à dorsale courte nous ont paru en âltôîr moins
que les autres.
Ce poisson, si bizarre de forme est en même temps un
très-grand poisson $ les individus dé trois et de quatre pieds
de longueur ne sont point rares : on en apporte même quelquefois
de cette taille à Paris ; et je vois sur les nôtes recueillies
à Caen par ]\L Cuvier, en î 7 8$., qu’il en avait vu qui
étaient longs de six pieds.
Pontoppidan en possédait un qui,'bien que desséché,
était long de1 sept’pitedl’ î et Duhahiel và jusqu’à avancer
Im’îr y/en 'a ' de dix.'*
On a longtemps rapgé la baudroie parmi les poissons
cartilagineux ,,maj.s fort à tort. Ses os sont bien fibreux, et
ses fibres ne manquent pas de-dureté; mais les fibres et les
lames.vqui les composent ne sont pas aussi rapprocbéés,
leur tissu. n’est point aussi dense que dans les autres poissons;
du r’este*:l‘ês centres'* d’éssificatkm d’où cës fibres partent/
f Mit les mêmes, et par conséquent aussi les articu-
latipns et les sutures qui divisent Tes OS.
Le crâne, de.forme oblongue, un peu pins, large et légèrement
concave en arrière, et.dont la concavité devient plus profonde en
avant des yeux, a des sutures qui paraissent1 peu, parce que les
lames .jt^sèu^es.minces, qui forment les bords des/os, glissent les
;, unes.sur les antres ; mais on y reconnaît sans exception les mêmes
os que dansi»le poisson, le nlieux confirmé. ’
À la face; la principale différence e,st que le temporal s’unit sans
suture yisible:.ayee,le-préopercule, et ne fait qu’un os avec lui;
- mais.on retrouve,tous les autres grands qs^ff;,
Parmi les petits, il manque les os propres du nez, ce qui s’ex-
i , plique par la conformation de la narine, et je n’aperçois non plus
aucun sous-orbitaire., ni aucun des.pet.its Os de la tempe. Les quatre
arceaux des branchies ne se composent.chaeun que d’une pièce,
et,les petits os qtii les unissent ordinairement en avant, manquent
tout-à-fait : il.n’y ,a a leur place qu’une membrane ; voilà pourquoi
il n’y s» pas de langue.
1. Hist. nat. of Norway, t. II, p. x 5h. ’M. de Lacépède dit, douze pieds, parce
qu’ÎFcitef Pontoppidan, d’après Bffidhÿ qifp ïnlè-tfë# ^aè M. de
Lacépède a pris les aunçsde Berlin pour des auneSde Paris. D’ailleurs, M. Faher.dit
que la taille du poisson a ..été exagérée par les traducteurs- allemands ou anglais de
Pontoppidan ; qui nè donnait àsoüpo.issonque deuxauries etdemie,ou cinq,pieds.
2 . Péclies, 2.e part., secï.5-q-> p. 294*
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