L e G obie vextral.
(Gobius ventralis, Ebrenb.)
Nous croyons poqyplr placer tâ cfr^obie de Massuafc',,
que uous ne connaissôts que par undessIu deM. Ehrenberg.
Sa hauteur est sixfoiset demie dans sa Wgueur;-6a tète et sa p u e
arrondie y sont chacune cinq fois; son profil tombe o b l i g e n t ;
son oeil occupe le deuxième quart de la longueur de la tèteprès du
front ; ses dorsales et son anale déposent peu la hauteur de son tronc.
D. 6- _i l/ïj9;,A. 1/».
lia le dos brun grisâtre, le ventre blanc,.des points et des petites
figues bleus sur lès côtés delà tête* plusieurs taches obl&üguesdft
cette c o û t e forment une -ou deux séri^ irrégulières l^long du
flatiç- des lignes brunes trayersentlong^tudmalement lesflçrsfdes et
l’anale, et des traits^hruns et verticaux/çolorent la caudale.
L’individu est long de trois pouces et demi.
Les côtes occidentales d’Amérique nourrissent des gobies
dont nous navons point encore trouvées formes dans les
espèces originaires des Inde?. Le corps; çst long e t4çyli»dri-
aue, et la queutydongée se termine flliAihe peinte unique
et aiguë, qui a souvent fait donner.* ces poissons le nom
de lancettes.
Le G o b ie lancette.
Gobius iânèboïâius , Bl.)
Sa longueur, et surtout l’excessif alongement de sa caudale,
donnent à cette espèce un aspect bien different des
gobies courts et gros de nos mers, et cependant, elle en a
tous les caractères ‘génériques et m-êtne les nombres de
rayons.. .
ga hauteur est jusqu’LppZe foisdans Sa longueur totale, dôüt sa
çâudale prte'nd près à’u n ^ Â ^ S t i ®|âissebiv esTflês trois cinquièmes
de ëafKâutéàar. Là ldnmireür{d^§a tlête'éfet sept fois daùs SA lofigfieur
totale; elle est^’unLefl A:ôiris*,liau#q[ue||h^dè''et dffili (jùarf moins
épaissé qu-èr hkpte. Wk profil est â^eifie arqué/si' ce iî’est à Feitré^
xrifief quî^ésOtfd^dibl^Ê^oeiî^oîsih dfe 'la* ffgfle dii profil ,~â le cinquième
de la longueur de la tète exî âîimètfév eât â un diamètre et demi
i düdàotrt du-inirëeâü, et sa distàbréè’ de-' l'autre est de moins d’un
diâftiètre. Les deux mâcb$ïr#'kJHt presque égalés. La hôuèhe Ses-
cendwobliquerü^ùji èn arrièti^^qu’à-'FkfflbrtfB du "fiord postérieur
de l’cÈtM^dbnt l^commisçurte teèt distâiUé de dé^x diamètres. Les
debtslont"M^firi ÿelôbrss, la ratùgffi sèiïèii^trré à:^èitle plus graüde.
Sa ï*pgnef ’èêt À^itz fibr.e,. large ét.ûbtüsé, ét, par une singularité
Teldarqùable, sa basé;, à l’endrûit ôu ifâfticûlent les parties inferieures
des af çâ/hrâhchiâux, *est ,3/un n^ré brillant nuaûcé de veft ou de
bleuâtré* II . y a ko»s l’oeil quatre/fighes saillantes verticales g assez
irrégulières; deufliongitudinaïe.s spç la jçrae et l’opercule, qui en a.
- enqore.une verticale; mais ILpas à.la nuque.
L a longueur "dè la pectorale* est se^ft fois.-et demie dans celle du
poS^n^etJg'mgeoire a dix-neuf ra^on|Cdbîit le, prétniéi1 seul est
siiüplfel‘ét détaphçdes autres aux <féùi tiers. La yéritralé sdrt' ï peu ■
prèS|Spus ia tiaissahce des pectorales et les égale piesque- en longueur.
Sa membratrô sûtêriétà-e est asâe£ grande et 's’y joint sans
pointes latérales. LeS^ayfm^tlé la première dorsale ’se prolongent
un peu en' soies flexibles?hors'‘de ’sa membrane.; i l y pn.a six, et la
-hauteur .de,s troisième,./quatrième et cinquième^surpasse de moitié
celle sdu corps sous -eux. La seconde, est d’un tigrs moins haute qbe
le c.oi;ps et a unrayQn simple et ipa^e'" bran chus, dont fe dejmief,
un peu.prolongé en jointe, est fottrchujusqu’alâracine : 1 anale en
a tin dé plüs.
m m w ' t w l9? Vi 1a * .■
. La longue Gaudàle est taillée en pointe aiguë,.étde'manière que ses
rayous extrêmes sont huit-fois plus courts que deui du milieu.