Le G o b ie po r t e - c r in . |
(Gobius cripiger, nob.)
MM. Quoy et Gaimard ont pris à la Nouvelle - Guinée
un gûbie
à museau court et à caudale ronde, sans effilé à la pectorale; qui
a le deuxième rayonde*a première_dorsale prolongé en un filet
très-fin, moitié plus élevé que le corps.
Sa hauteur est du sixième de sa longueur totale; sa tête* du quart
de cette même longueur, est de deux cinquièmes moins haute que
longue, et d’ün quaftmpins large que haute, Sesdentsspnt petites,
même les extérieures. Son oeil occupe te deuxième quart'de la Ion-,
gueur de sa tête, et est distant de l’autre d’un demi-diamètre.
Une particularité remarquable que cèttë espèce partage avec le
gobie à tête nue, est de n’avoir point d’ééaillgS; à la nuque jusque
tout près de la première dorsale;,celles du corps sont grandes.,
D~ 6‘— 1/9 «"A. 1/9.
Dans la liqueur il paraît d’un gris-brun pâle, semé irrégulièrement
sur le dos et les 'flancs .de petites taches brunâtres. Il y a en autre
de* chèque.côté trois grandes taches d’un brun foncé ; l’une derrière
la pectorale, la secondé sous l'arrière de la deuxième: 'doLStde ; la
'troisième a Tabase dé là caudale; lè dos ên atrois rnbins pronoiïcfes :
Une au-devant, la sèconaê^üs l'arrière dé, là première dorade, la
^troisième inHnëdiatémfent derrière la seconde. La joue a deux taches
verticales brunâtres et l’operculé èn a une.
La deuxième dorsale a quatre taches brunes dans les intervalles
de chaque rayon; et il y en aùûéâi sur la première, mais celles-ci
sont plus confluentes. Les autres nageoires sont grises. Il y a du noirâtre
^tu bord de la caudale et de l ’anale. La pectorale a un arc brun
vers-^sabase.
«Dans le frais, le fond de la couleur est jaunâtre. ,
L’individu a près de cinq pouces, ii
Gè pëiss^n a ’éfé'trouvé a màréé fcassè sTtf lesj:ecifs du
havre Dorey à la NTOuvelle^Guinéè; où il est fort-àbondant.
Sa ventrale, disent MM. Quoy et Gaimard, lui servait a
se fixer hors d,e l’eau et à sauter à sa surface...:^
LeÆi de la prejnière dorsale n’est probablement qu’une
marque du sexe j car nous avons un petit individu apporté
du Malabar par II. Lüssumier, qui est dépourvu de ce pro-
longeiiient, mais qui du reste a absolument tous les caractères
du précédent,“sa nuque nue ,* ses grandes taches; étc. ;
seulement les taches de sa première dorsale sont moins
régulièrès^^lles de la sèconde forment trois rangées, i l
en a dans tous les intervalles des rayons de sa:caudale, et
une ligne longitudinale noirâtre règne sur le milieu de sOn
anale. Le fond de sa couleur parait «fauve....
Il est long de deux pouces.
jLe GpBIE^ÊBULEUX. .
. ( Gobons nebulosuSj Forsk.)
I l doit beaudoup tessembler au précédent.
Son deuxieme raÿdn dorsal est aqssi prolongé'* en un fil mince
noir, double en hauteur de là m en ^gne-S donle voyagpur qui l ’a
décrit, ses écailles sont assez grandes, rhomboïdales, dures; sa
caudale est; ronde; il a pour nombres :
B.‘ 1 1 ; D. 6 — 11,5 k. 11; C. 14; P. 18; V,12., -
, Il .pst blanchâtre et a, sur la tête, sur le .dos ..et sur les flancs des
taches brunes qui confluent en nuages, des dorsales er sa qaudale
ont sur un fond transparent beaucoup de petites taches bruh.es. des
. pe’çtorales, glauques, ont à leur base des!taches,brunes,peu marquées.
Ses ventrales sont noirâtres.
1. .Aucun ^obîe n’a plus de .cinq rayons aux.branchies;ily a ^ans doute ici
cprelqàe erreur ou quelque faute d'impression.