Nous avons pu comparer le poisson de Bloch, long
d’environ six pouces, âteie nos individus ; il eéf ün de
ceux que M. Lichtenstein nous a confiés avec la plus grande
libéralité : qu’il en reçmvë ici de nouveau l’expressipn de
notre sincère reconnaissance. ;- - | . I ; . ( Lg
L’espèce est, selon |f Leschenault, plus rare à Pondichéry
que plusieurs' antres vettys. On la trouve dans les
étangs d’eau douce, dans la vase. Efie^sp mange. John la
dit peu estimée. Nous l’avons reaie aussi du Bengale par
M. Belanger, et de Bombay par M. Dussumier; ainsi fpn
peut supposer qu’elle habite au moins toute la presqu fie
de l’IntM ëh deçà du Gange.
LES AMBLY0PE&^ Amb l y v pus g u«bj£v
Par ce nom, que nous croyons devoir substituer: à celui
de tsenioide, qui est susceptible d’équivoque, et que son
autëilr, M. de Lacépède, n’a accompagné-que d’une définition
à la fois1 fausse et iûcômplètey hdus désignons* des
poissons alongés, à ventrale dëgbbie, dont les trois nageoires
verticales sont réuniesj dont la bouche, armee de depts
crochues et découvertes, est. fendue verdoiement, et
dont surtout les yeux sont tellement petits pqu’à moms
d’enlever-la peau o f a 'peine ^ les distinguer. Gést de
cette particularité que nous derivOns le nom d amblyope
d’àij&vûoTfos (a vue faible). Ces poissons ressemblent beaucoup
aux trypauchènes, maïs leur tête n’eSt pas si comprimée,
et ils n’ont pas le. trou de chaque côté de la nuque,
qui caractérise cet autre genre.
M. det Lac^pèdse^a décrit (t. IV, p* un de ces
poissons, qu’il compare aux cépoles et nomme toenioïde
hermannien; et. comme il ne cite aucune autorité, .ceux
qui ne connaissent, pas lés ^matériaux dont il a ^’ispose,
ppurraient^croire que sa description est faite d’àprès nature,
jeflj, qu’il £ observé en effet les barbillons, les .fijuçejtjfô&de'. la
tête,, ^’absence,de nageoÿe^audale, dont iï p^rle expressé-
ment^let Us ^tonneraient seulement qu’il ait négligé’ de
parler d.e tant-de choses essentielles, et notamment des
nombres des rayons deVnagçqiiiès, qbailleurs il a ete en
général ' ass^SQïgneux ' dje. nOimér. * „
La vef!t^; Ç ^ qull na rédigé' son article que sur sa
gravute pl. 14 ? figt*^ que gfàvure d’est que ïà
Hopïe peu ëxacte' d’une'pëinture chinoise du Recueil du
Muséum d’histoire naturelle ^;;et que c’est par la faute du
graveur que lés rayons de la"caudale ont disparu, que les
délits ont ébéhhangées en barbillonê5 etqu’il y a des points
noirs sur les nageoires, que les pectorales ressemblent a
de l’effilé, etc. Quant à la ventrale, la figure originale ne
la montre pas mieux que la gravure, et il éJ^it permis
dune pas la ynoonnaitre pour nue ventrale .de gobie.
Shaw ,-iqui ne connaissait ce poisson que par Lueepede,
est peut-être excusable d’en avoir fait une eépclq^ mais
ce qui est tout-à-fait impardonnable, cest que Bloèb ait
agi de mênfes, lui qui en a reçu de Jobn et en a mçme
fait grayer3 un dessin fort exact, où surtout la ventrale est
parfaitement représentée.
qui n’est guère moins singulier, .e’çst que personne,
A. Cepola Hermanniana, Sbaw^ G en. z o é l t. IV, paît. 2» p- MU* “—2, £epeîa
cacula, 61. Schn., p. 24i,.n«° 3#— S. Ib., pi. 54«