ÇU TRICHONOTE { Txicjgoimwssy Bl, -Scb%L,n|,|
Nous n avons plus les mêmes incertitudes sur lé ge.nre
des,Trie!onotes, depuis que M." Lichtenstein a bien voulu
nous laisser examiner le*poisson original même de. Bloch.
La forme|des ventrales convient en tous points à celle
des: callionyimesÿ et leur canal intestinal fVMnapfo et. sans
cæcum,. établit de§J affinités< <suffisantes pour justifierf.la
place que M. Cuvier avait' âssignéti a 'ee^ëtirê.-N’ôus devons
cependant faire‘ remarquer que les ouïes très-fendues
depepoissop sembleraient l’éloigner de êè groupe.
Onné connaît qifuaeiseule espèce, et même <jpe le&pul
individu qui e?t conservé, dans le .fpabinet^de lunivpijSité
de Berlin, et sur lequel noms jevons fait la -jdgseription suivante
; : :
Le T richonote porte^so ie .
-^TricTionotussetiger, Bl. Schn., p.
Son corps, est alongé, presque cylindrique, terminé en ,ayant par
un muselai aigu^-et en arrière par une grande{tauM^également
pointue. Sa hàuteur ,e§t plus de douze fois clans, sa longueur "totale ;
son épaisseur est^dès deux tiers de sa,bauleur.,%.iète^e^égèremênt
déprirnée,' et Ja mâcno.irepnferieure dépasse l’autre Si on ne prenait
la longueur, dec laJ tête que de la nuque, elle suerait neuf fois dans la
longüeuf totale; mate cdtnme l’operctile se prolongé' en arrière, en
‘ & Comptant, ' pli® n’y-'estqtiun pèu plüs',aé,sîfe|OT"iSr
I ï^s^dtiix Véüx; tr^-x^ÿpirô^ês,tSucnént^r'esque en (fêsstfs,
et: oèciqÉsiÉ'ïp tfÔisîÉhèîquart deTëspaeè ehtSre le^èütfdu niuseau
et lalntiqpè^ Là houeh’e est fendue jnsqutifflJUs^p milieuideÎÈ’GSllf;
de petites,dents en velours sur uné bande étroite ’garnissent les
deux mâchoires, le devant du vomër et’le s;palatins.; La langue
_ est.très-libre* étroite, Itesè. ofetuse. Le.préoperculelèst arrondi et..a
le bord entier; l’opercule, augmenté du subopercnlev se>poW;e?en
CHfAP* ; XV. : TRlCHOXiO-TES.
arrière jusque sur la base de la^pectorale. Les ouïes sont très-
fenduesf leurs membranes' ne s’unissent que s o t | ^ j eU^cpjx-
tiennent chacune sept rayops branchiostèges.
; Lk peétôûilê' et la ventralë sont pomtües'j la première, du dixième
'|environ dè a dotpse; rayons; la sec^ideI plus
l t e ^ # {Çd^%ûitièfoe d^!lLlOBgMtir^»|’attaclieun peu-plus en
■ aWifr, et^se porte un peu plus en arrière. La dorsale commence
lâ'iffi^de la pectorale par dëüx filets grêles; 'non articulés,
du tiers de la- longueur dû-Oarps ; lés cinq premiers rayons suivans,
simple!*, ausli', mais beaucoup plus^ cour'tsy sont suivis a leur tour
" de" quaràntédeux rayo’ô^af'tie-ulé’s^1 mais simples-ét-non divisés,
formant aVèo!?ëûx une nageoi-r'e’- à peu pFès aussi haute que-le
Kt%ûrps’, %îëtf qui 4he 'laiss'e éncr$ elle fet la cahdale'quun espace de
] ‘rûèiSâ-'du vingtième dé la ' lorïgiteiâii*-'’totale. Lanale a trente-huit
5 ^^^^---simpî^-jtinUrtioulés, et les
autres' sont ditisés, articulés et ramifiés, comme a 1 ordinaire des
J hûtr^i&àÿohà mhUSrElle és^ â peu prè£-aussi haute et se porte aussi
loin en arriéré, mais elle ne-commence que sous le treizième rayon
. dors’aff les-deux filêts-’compris La caudale1 est-grande* et-pointue,
"'déplus du cinquième delàlô’ngueur totàllî; elle porte treizerayons.
* B. j D. 7/42 j A. 3/35; C. 13; P., 1 2 ^ .1 /5 . ' J
f~!ÿ* a environ cinquante' écailles"sût une rangée longitudinale,
‘V t’àept ou huitLséulement sur:“une lî'grie^Verticale;'-toutes^ sont
minces, un p eû jln s longues que larges*, très-finement striées en
' rayons. La partie eachéé l ’êstipresque aussi finement, que lé restef.
elle n’a point de crénelurè^i .mais seulement deux Qju trois larges
ferons, obtus. La ligne latérale^t droite„su^fe milieu du corps,,
*et,ne' marque pàV de, tubJliiurçs timples;fet contip-pes. , t,
L’indivitkt-"est entièrfement décoloré par lkctiion de
l’esprit de v i n , i l parait êlr.esJfeuve-uniforme, sans laisser
auetinés txæçstiïe tachés*©» dé,raynrés. BlôehAe.ditjjaune^
mafe- il faut bien entendrefiqqeycette expression s.applique
à l ’individu jauni par une fo n g u .e macërationj dans la liqueur.