Prodrome du tome II du Musée: du Prince Adolphe-
Fréderic. ' ‘
Mais d’unè part il est impossible que ce"soit leyoèo de
Salviaui (p. 214, fig* 82 *}, qui ü’a qu’une première: dorsale
peu élevée ; dé l’autre c’est encore bien moins le gobius ctlbus
de Rondelet (1. VI, c. i8,p. 200 V, car ce prétendu gobie
n’est qu’une clüpég,, probablement la mélelte, -comme
chacun peut s’en assurer au premier coup d’oeil jeté sur
là figütei 5Vi
C’est bien le troisième gôbiè dé Willughbyque Grono-
vius décrit souS le nom de gobius qlpescçiis, ossiçujis pinnoe
dorsalis primoe proealtis setifprmibus [Mus., n.° xjp'.et
Zooph., quoiqu’il le confonde avec le ’deuxième
ou le paganellus.
Quant à Bloch, si c’est le poisspn de Willughby qu’il
a voulu représenter dans sa planéhe 107, fig. 3 p on dbit
dire qué sa figure est bien peu correcte : la première dorsale
ÿ est trop péuélevée,- la seconde trop courte, été.
M. Risso à décrit la variété pâle de ‘ Mt|tèVéspebe;'^us
le nom de jozojet la variété noirâtré sous celui de nebu-
losus, emprunté dcForskal, qui l’avait donné à une ,espace
voisine de la mer Rouge.
.. Nous nous sommes assurés de cette synonymie -par les
échantillons que M. Risso a envoyés, au Cabinet du Roi; et
par une. figure qu’il nous a communiquée—
Cette espèce est répandue dans toute la Méditerranée,
et tous les parages de cette mer, Alexandrie même, nous
l’ont envoyée; mais elle doit être rare dans l’Océan, car
nous ne l’en ayons reçue que de La Rochelle.
l.'Le feuillet où devaient être les descriptions relatives à cette planche, manque,
dii moins dans beaucoup d’pxemplaires de Salyiani.
Toutefois; nous croyons pouvoir y rapporter le poisson
de^ta Baltique que Siemssen a donné comme le gobiusjozo
et dont il dit : g o b iu s radiis dorsalibus eminentibus setaceis.
Il donne“ aux nageoires une couleur bleue. Les nombres
s'accordent assez bien.
Le G obie a i Iongs kMêws: ,
( Gobius longiràdïatus y Risso, a.e éd., p. 286.)
II. est très-voisin du précédent et- a les mêmes formes, si
ce n’est que la seconde dorsale est moins haute à proportions.
Peut - être que ces individus sont des femelles du
G.-jozo. p
;-Sèi deux dorsales, sa caudale, et le plus souvent ses pectorales,
ont des ligués brunes en travéfs deW Myons, ou au moins“ des
I points bruns.- La ventrale, dont la membrane antérieure est courte
| et n’a pas dé pointes latérales, est blançhe; gaxtale bkmckâtre, avec
un peu de noirâtre vers le bord. Il n’y a pas dé tachés noires à là première
dorsal^,- mais on voit souvent des- points noirs pur une ligne
le Ion g. du milieu^du tronc.
Nous avons reçu de Nice ct .dc Malte des individus de
Çette espèce:, en teintes assez pâles;, d’autrès de Sicile^d’ail-
leurs, très-semblables,- sont beaucoup plus bruns.
Les'plusgrandsne passent pas cinq pouces, |
Le “G o b ie b uhot te.
• (Gobius minutas, Penn.) - :
Un gobie, .peut-être aussi, commun qüe lé hoir sur nos
cotes de l’Océan, mais qui demeure dans des dimensions
, plus petitesVa été décrit et très-biédvréptésentépar Pen