La caudale paraît delà teinte dû éorps saris‘aucuries taches. L’anale
a tonte sa moitié inféri'eure d’un noir bleuâtre, passantparnuânces
au transparent de sa base.
T p taille de ce callionyme' est beaiicqup moindre que
celle de* la lyre : il ne paraît guère passer quatre ou cinq
pouces.’
Des individus pris avèc eètfr quë ttôdl vêtions de décrire, et fpie
noms regardons comme “les. femelles, s’y- râ|>pdftent'à peü' près
comme le calUonymus dràcunculus au CalUonymus. lyra.: Avrié ïà
ïnème forme de tête, les mêmes grands yetrx, ils ontvdes dorsâlès
basses : la première est très-petite ; la seconde > d’abord aussi hârite
que le corpsvva en S’àtbàissant en arrière. Le corpsades taches plus
Oû imoms semblables à celles du mâle, mais beaucoup mqps,r>ivfYes
. .et moins nombreuses. Les nageoires n’en ont que de1 faibles,"et qui
dkpSrB^éft même tout-à-fait .dans plusieurs individus.
Cette espèce nous1 est venue de Malte,,par.^Leach,.4 e
Sicile par Mv Bibron, de Naples par M. Savigny,, de Mar-
«tigucs etTde Marseille par M. Delalande, 4
S^elon Brünnich, le n o ta de- ce uallionyme; àvMarseille
est inoulçtte. M.Risso, qui l’avait d abord appelé moiiletta
(■ i.re édit, p. îod et io4)\flui laisse enSuite'le nomade
lambert, qui à Nice est génériqüe pour les callionymes
(2.® édit., p. 262). Nous voyons par une note d’A^danspn
qu’il est aussi en usage à Marseille, et qu’on l’y prôno|ce
lirribw't. A Venise ôn nomme les espèces de ce genre lodra
et lodrin V et en-Sicilevallisu et anpisjoica *.
M. le princé de Musignano! â^réconnu comme nous l’es-
pèce; défrite par M. Rafinesque, et„a, donné Une fort $te-
gantë figure du malé et de la femelle danslà Faÿ.nèd’ït^îie.
1; Nardo, Jbarüâî de physîquède Pàvie,* t. XVH; p. 225. — 2. Raïinesque,
Indice,\>.12, èt Caràtt., p. a5'.
T,a Méditerranée1 a encore trois espècés'de callionymes,
non moins jolies que îe -d c ith a rà . L’une d’elles est
■ Jjé Ç.Î4LLI QIJJ-YJYIE R'ÉÜlCULÉ; i ‘V
\ Caîliojyymtis rfiticiilatus, nob.)
Elle nous a-été>doünéerpar JÆ./Bâillon,'qui l’a reçue de
Malâgàu»'* jjtâf y
Son mrisèauest un peu* plüsîdri^ epplus pointu que dans le
calîïonymud cithara : il a aussi trois rayons à la poirite du preo-
përeulte'.' Le premier rayon’rilorsab s’-alônge en fil 3!-un peu plus du
quart*de Th,longueur "totale. La seconde dorsale ©"a paS’trôis fois la
Kautèur dücorps; et M M de, moitié moindre’, en sorte que
fhrië .et l’àütre est" plus »basse quê dans le ‘calUonymus cithara. La
deuxièriie dorsale a un raybq de plus.1"*
D. L— y.__ 8,ete.*
Il y a-suîç la s®pQmde.4ejgsa|e trois raqgé^s, de taches brunes ;çem-
| blables à du ,callmnyrnus cithara ; mais les ipteçyalles sont
remplis de ceçcjes et:.de- r u b a n s jo n d u lé s ^ b la n c s u n ^jsjéré
minces bmiuet, blanc-; J ’ou,'réstilte.up ^gse^îe tj^ès^a^pable àToeil.
La prfgyifoft* denx'on,trois d^ces^ibaris ondulë^ et à double liséré,
et deux oU'troisiJaqKfis’nqires.j^iat’re lignes* semblables, mâis plus
étroites, parcourent par allèfement toute la longueur de l’anale, dont
lé bord’ëst riéirâtre. Sur l’anale, entre les “rriypns supérieur?, sont
des traits obliques j entre-les autres? des longitudinaux ^toiis-blancs,
lisérés de brun. Ori. voit auss^quelques taches semblables sur la jqpe
'iet.a la base deJa ventrale.
La longueur‘-de notre individu ïîst de trois pouces ' et
demi. ** ' * '
. ' Le CALLIONYME’ A BÀND|S. ^
( Callionymtts* fm eia tus, p p f jp :
C’est encore* ici une belle et nouvelle espèce, apportée
de SiciK par Ml Bibron. .