Soü corps parait d’un brun de chocolat, avec une douzaine de
lignes verticales noirâtres, peu marquées. Toutes. ses nageoires sont
noires : dans quelques individus il y a dès taches demi-transparentes
entre les rayons des dorsales.
Nos individus sont longs d£ cinq et de six pouces. Ils
ont été, pris à la ligne avec des mouches artificielles.
Il*y en a un dans la mer des Antilles,
L e G obie endormeur.
i^Gobius soporator, nob.)
Nous lui donnons cette épithète parce ,^ 1 1 ..celle
qu’il porte à la Martinique, d’où il nous a été envoyé par
M. Achard. Les Espagnols de JSavanne /où il se prouve
aussi, le connaissent sous le nom de mapo, -qu’ils donnent
encore, à daq|^saipfi|% ;
Sà tête a le quart de la longueur totale, et elle est d’ün quart
moins haute et moins large que longue. Ses yeux, placés au quart
antérieur, ont le sixième de la longueur de la. tête en diamètre,.et
sont distans d’ùn diamètre et demi. En avant d’eux le profil tombe
rapidement, en soi-te que le museau ,èst extrêmement obtus. Ses
deux mâchoires sont presque égales ; sa bouche, à peu près horizontale
, n’est fendue que jusque sous le milieu de l’oeifi ses dents
dé la rangée,antérieure dépassent peu les .autres.
“Sa première dorsale ne s’élève pâs pltrs que la seconde, dont lé
dernier rayon, ainsi que celui de l’anale, s’ajopge un peu en pointe.
Sa caudale, arrondie, a le^sixième de la longueur, et c’est aussi à
peu près la dimension des pectorales et de % ventrale.
Malgré Jses rapports avec nos grandes espèces d’Europe, les
rayons de sa seconde dorsale et de son anale sont bien moins
nombreux.
D. 6 -■— l/Sj-As le deiàüftf if&Sl 45 et 6 effilés; T. 1/5.
Tout ce poisson est d’un brun de bistre foncé-, et en dessous
d’un gris brunâtre. Ses nageoires sont brunes; les dorsales ont des
taches fiuageuSes plus, foncées; Pénale en a aussi, ïhais à sa partie
inférieure; sa base est blanchâtre; sur la caudale ce sont des traits
régulièrement disposés en travers des rayons.
Nos individus sont longs de quatre pouces,,
L e G obie à points blancs.
{Gobius cdboptmctatiis 3 nob^
La mer des Indes en a un que Péron avait rapporté du
grand Océan, sans préciserdo lieu où il l’avait pris-
Il est gris-brun, nkïâgé de brun plus foncé, élroùt semé dé points
blancs sur les joues, les opercules et tous Ïés-'cô’tés’ du dôrpsj“bù
chaqué éckilïé a un de ces points. Lé dessous est gris blanchâtre ou
gris' pâle; lès nageoires sont grisâtres ; il y a sur les rayons' des
dorsales et de la càûd'ale des points bruns peu marqués; la ventrale
est blanchâtre, et l’anale â quelquefois une légère teinté de noirâtre
vers le bord,
D. 6 — ly9; A.M/8.
Nos individus sont longs de deux Ot trdîà poucès.'Nous
avons appris le lieu dé leur origine par ceux qui nous ont
été envoyés de l’Isle-de-Eraucfi par M. Des jardins.
L e G obie a nuages et a POiNdS BLAwcS.
’ \ {GkîbMM^r^jjl^pünëtütüspnobA
Cet observateur très-zélé nous a eqvo-yé de là même fie
un gobie très-semblâbîe au précédent pour les formes, pour l’effilé
de. là pectorale, pour les n’ômbr.es des rayôns,'D. 6 _1/9; 1/fi,
pour les points^ ^emés sur un fond gfis-brun,. et où des
liuàgés plus foncés,forment des espèces de bandes; mais 'toutes les
nageoires sonïàioîrâtres. Iâ première dôrsaïe"â â son bord une large
bande blanche; les' sommets des rayons de la seconde soùt%ussi