de quatre pouces; ç’est ce que Bloch a voulu dire par sa
pbyase m^igée, pedalis et quatuor polliciutn la tus; j’en
feis la remarque, parce que l’on pourrait facilement .croire
que l’individû £ seize pouces de longueur.
Nous aurons encore a demander aux voyageurs de recher-
cher l a d e Barbot1, dont les épines dorsales sont
plus saillantes que celHes^de l’espèce décrite ci-dessus, et
qui ont la dorsale, l’anale, la caudale et la pectoyale couvertes
de deux séries *de points noirâtres. Barbot 'le dit
un poisson de petite taille, servant 'de nourriture aux
Noirs; et qu’il a nommé seetoad, à cause de la ressemblance
de sa bouche avec celle dl^;gyenpuilles.
Pour parler convenablement^de cette espèce, et la rapprocher
de celles qulelle avoisine, il fendrait* savoir si elle
a des écailles sur les flancs, des tentacules sur les soürcils,
et autres caractères qui restent â connaître. Aucun voyageur
ne nous l’a encore rapportée dé la cote d’Afrique. .
Les côtes orientales et occidentales de l’Amérique méridionale
produisent des poissons qui forment une diymon
assez nettement séparéf des autres batrachoïjçles., puisqu’ils
manquent^ la {pis d’écailles et de barbillons; leurs dents
coniques sont assez différentes, et les lignes de pores, qui
dëssinent la peau cortime un tatouage, offrent dés caractères
singulièrement remarquables. Cependant l’ensemble des
autres,caractères ne nous a pas paru s’éloigner assez des
antres batrachoidesîtpour faire de ceux-ci un genre particulier.
i.
i. Colkct.of voyages and trajets, t.V, 1. HI,chap. i6, p. 223.
L e BatiiachoÏde très- poreux.
râ ( Batrachus porosissimus, nob. ; Nûjui, Margri)
Cette espèce nous vient des côtes orientales de l’Amérique,
baignées par l’Atlantique»
Sa forme est plus alopgée que dans les batraeboïdes préeédens. Sa
tête plùsêttoife ; sa queùe plus, grêle; §>, mâchoire inférieure a en
avant de petites dents, et de chaque coté quatre grandes , crochues
et pointues; les intermaxillaires les ont en fin velours. Le vomer
n’en a que deux : une à chaque angle,plus longue que to u p ie s
autres, grêles et pointues, représentante véritables caninespGha-
qüe palatin én a une rangée de petiteé , pointues et inégales. Son
opercule n’a qu’une épiné pointue, dirigée en arrière,, et sa pointe
descendante fait une équerre *avee elle. Le su^percule n a que la
pointe étascenflante qui né paraît pas; ensorte^qne la valve oper-
culaire n’a qu’une^pine dirigée en |rrièFe. On n’en voit que deux
petites au-devant de la dorsale, encore la .première ne1’ sort-elle
pas de la peau. Une petite proéminence de la peau du musean
, donné sur le milieu dê’ îa mâchoirê supérieure deux petits lobés :
cutanés. Les pectorales sont pointues ^ et la caudale ovale. La
dorsale et l’anale sont très-lingues.
B;-6; D. 2 — 36 ; & 21; C. 14; P. 19.; V.'ty2.
Ce que ce poisson a de plus remarquable, ce sont les lignes de
pores qui occupent les diverses parties de son corps. Il j en a d’ab
o rd une de chaque côté sur le crâne et la npnie, qtâsè rapprochent
au pied de la .dorsale , et ensuite se continuent tout le long
de çette nageoire. Le dos en a de chaquë.côté une seconde, parallèle
à celledlv; mais à pores moins nombreux. Une troisième part
de chaque côté'de l’angle du crâne, fait?ân-déssus. de la pectorale
une inflexion, pour se rapprocher des précédentes ; puis redescend
et marche au tiers environ de la hauteur5 (lu corps jusqu’à la caudale;
une quatrième suit le bord de la mâchoire.inférieure, celui
du préopercule, et traverse l’opercule jusqu’à sa pointe, où elle se