lisérées de brun. Des points de la même couleur se voient aussi sur
une partie des taches brunes du dos-et des nageoires. Au total, ce
‘ mélange de trois couleurs produit un effet fort agréable.
Il y a de ces poissons de six et huit pouces de longueur ;
mais la plupart des individus conservés au Cabinet du Roi
sont beaucoup plus pe ti ts, g tparmi peux-là plusieurs ont
été pris par M. Kiener au milieu de l’Atlantique, dans, la
traversée d’Europe à Rio-Janeiro.
Je rapporté volontiers àj>ette espèég;lâ figure de Linné *,
et sur laquelle il donne quelques détails (p. 160) sous le
nom de guaperva sinensis. Çes dêfàfls se rapportent malheureusement
à des particularités génériques, mais non à
fespèce proprement dite. Jf
Le ChIRONECTE RENFLÉ.
{Chironectes tumidus, nob.)
On trouve dans les' fameux amas de varecs flot tans, qui
couvrent certains parages de l’Atlantique, de très-petits
chironectes, fort semblables à cette première espèce; >
mais, dont_ le troisième rayon libre est couché sur la nuque et
tellement abaissé par la membrane , qui l’y relient, quoi ne paraît
que par son extrémité en formé dè léger tubercule. Le second est
libre, et le premier, comme à l’ordinaire, sur la base du second,
mais si petit et si grêle qu’on a peine à le découvrir. Les taches sont
moins nombreuses, arrondies, nuageuses, roussâtres, -semées de
points bruns et ne formant pas des lignes sur les nageoires, ni des
bandes suivies sur les côtés du dos; mais il y a aussi des points blancs.
s Les individus de ces chironectes que le Cabinet du
Roi possède, sont dus à Pérou; mais il paraît que c’est
1. Reise durch W'estgothhnd, pl. 5, fig. -5, a et b;
cette espèce, ou variété queM. Bosc à prise dans les mêmes
papagesfJet qu’il a décrite dans le Dictionnaire d’histoire
naturelle de Déterville. Il lui refuse à la vérité le petit
premier rayon ; mais il est si petit qu’il n’est pas étonnant
qu’il ait échappé dans une inspection rapide.
; C’est immanquablement aussi ce chironecte qu’Osbeck
a recueillitoujours sur ces mêmes fucus, et que Linné1
décritsous le nom de lophius tumidus; mais cette description
celle d’Dibeck* lui-même.;s’attachent à des caractères*
génériques plutôt qu’à, ce qui-aurait«aidé à distinguer
l’espèce;
Gsbeck imagine que les feuillets membraneux qui garnissent
le corps defce poisson [ ont pour but de faire que les
autres poissons ou les.qisçaux de.mer., le confondant avec
le vâfeç, soient moins disposes à l’attaqué^ Nous laissons
au lecteur gruger de la justesse de c^tte conjecture.
Lé CmronectÈ uni.
( GhironeçùçsM^%dtuSyrCxi\.)
TJu chironêcte rapporté de la Caroline par M. Bosc,
et tju’il n’a point distingué de son lophius loevigatüs, lui
ressemble en effet beaucoup, ainsi qu’à celui de Surinam ;
mais ses marbrures sont noirâtres , plus continués ; il y en a
davantage sur les . côtés. Les points blancs- sont plus- petits, plus
clair-semés; ceux des flancs -forment quelquefois desîcercles autour
des lambeaux cutanés. Le troisième rayon libre, celui de la nuque,
paraît plus gr,os et moins alongé.,Le premier existe, mais si grêle
qu’on a peiné à le voir.
L’anatpnîi.e de, ce. phirouppte .nous a fourni les observations
suivantes, soit sur les viscères, soit sur le squelette.
1. Muséum d’Adolphe.Frédéric, p. 2. Voyage à la Chine; p. 4oo.
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